Electrobeach Music Festival 18 – 12>14-07-18

baware

EMF 2018… 3 jours d’immersion électro face à la mer…

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JOUR 1

Jeudi 12 Juillet… Et voilà, après un an d’attente plus ou moins fébrile, c’est parti pour trois jours de musique électronique à fond, pour secouer nos carcasses et nous faire danser jusqu’au bout de la nuit… Trois jours de folie dans le plus grand festival électro de France qui, on ne le répétera jamais assez, se passe au Barcarès donc chez nous !

En posant mes affaires chez les amis qui ont la gentillesse de m’héberger durant ces quelques jours, je vois le ciel qui se couvre, prélude à un orage qui, très vite, va éclater au-dessus de nos têtes.. J’attends que les dernières gouttes s’évaporent pour me rendre sur le site de l’EMF, face à ce Lydia majestueux qui rend les choses encore plus merveilleuses… et arrive juste à temps pour le DJ que je ne voulais pas louper : CARL COX CHELINA MANUHUTU finissant son set dans l’esprit de la scène où nous sommes : la Techno Stage. Bien sûr, je regrette un peu que mon DJ préféré – depuis très très très longtemps – ne soit pas sur la scène principale mais je peux comprendre ce choix puisque l’EDM a la main-mise sur la MainStage et le public du festival.

Et me voila parti pour 2 heures de pur bonheur pour mes petites oreilles, des montées, des rythmes, des enchainements qui passent crème, le pape de la techno est encore bien dans le coup. Je lui fait quand même une petite infidélité pendant un petit quart d’heure pour aller profiter de la mainstage où BAKERMAT enchaine les morceaux et montre à quel point il est bien connu du jeune public qui commence à affluer en masse sur le site.

A la fin de l’excellente prestation de M. COX, je fais le tour du site, OLIVER HELDENS balance un remix de DAHOOL, «Meet her at love Parade», et d’un coup j’ai l’impression d’avoir 20 ans… Quelques pas de plus et le plaisir est au rendez-vous devant la beach scène où JOBB laisse la place à STAN pour un son plus ambient house…

Comme l’année précédente, sur site il y a 4 scènes bien distinctes avec 4 styles bien différents : un “tout public” avec les DJ stars sur la scène principale, la scène techno pour les puristes, la beach scène où j’ai plutôt entendu de la house, deep, sun style.. et la hard style, qui parle d’elle-même (mais bien trop violente à mon goût !)

En attendant DJ SNAKE sur la main stage, DIPLO nous sert un enchainement de tubes plus qu’un véritable mix, pour le plus grand plaisir de ceux qui connaissent aussi bien les sons d’hier que ceux d’aujourd’hui. Pour finir DJ SNAKE nous offre une prestation plus techno que l’année passée, en finissant avec son clip mondialement connu sur grand écran.

Pour une première journée de festival j’ai eu le plaisir de retourner dans le passé musicalement parlant, et d’apprécier l’ambiance de l’EMF toujours aussi sympathique.

 

JOUR 2

Alors que la vieille le festival était plein à craquer, je m’attendais à moins de monde ce vendredi soir… que nenni.. Au fur et à mesure de la soirée tout l’espace fut occupé, et le samedi soir pareil… L’année précédente nous pouvions circuler plus facilement que cet année… Ce qui tendrait à accréditer que l’EMF 2018 a été un très gros succès au niveau de la participation et que les jaloux de la côte peuvent toujours aller se rhabiller pour faire mieux. Je profite de cet aparté pour vous parler justement de ces jeunes fêtards qui hantent l’Electrobeach… Alors oui, il y a de l’alcool et des personnes qui le supportent moins bien que d’autres… Oui il y a quelques tensions, mais sur les 3 jours, je n’ai pas eu à déplorer sur mon chemin la moindre embrouille. Suis-je chanceux ?… Je ne pense pas car je n’ai pas arrêté de passer d’une scène à l’autre, de parcourir en long, en large et en travers les différents endroits du festival, j’ai discuté avec nombre d’entre-eux et j’ai toujours ressenti une envie positive de simplement faire la fête.

Revenons à ce second soir, sur la main stage les DAMIEN N-DRIX, MAURICE WEST, MERCER et SAN HOLO ne m’ont pas laissé un super souvenir… Je ne dis pas que ce n’était pas bon, mais j’ai pas eu de surprise, de coup de cœur… et j’ai donc tourné sur les différentes scènes. La beach était malheureusement vide… tristesse pour ces DJ de début de journée qui, s’ils pourront écrire «mix à l’EMF» sur leur CV n’en garderont pas malheureusement pas un souvenir impérissable, le public étant arrivé bien plus tard… La scène techno en revanche était plus intéressante, d’abord parce qu’elle était entièrement redécorée en style chinois (dragons et apparat traditionnel) et ensuite parce qu’en plus des DJ présents, des performeurs se sont succédés toute la soirée au milieu des festivaliers.

Je n’ai pas eu le regard très attentif sur la main stage, mais je n’ai pas vu, comme l’année dernière, quelques gogos ou autres pour mettre l’ambiance sur scène. Je me faisais la réflexion qu’il serait intéressant pour ce genre de festival, d’avoir, ici ou là, des gogos, des performeurs ou autres ambianceurs pour ajouter au spectacle présent.

Il est un peu plus de 21h30 et je suis alerté par un bruit sourd venant de la scène principale. Là, CARNAGE a boosté les amplis au maximum pour réveiller l’ensemble des festivaliers. Un style très hard, très bourrin comme on dit par chez nous, qui fait vibrer la coque du Lydia et sûrement donné pas mal de plaisir auditif aux milliers de spectateurs présents.

1 heure plus tard, le DJ que j’attendais, même si les plus jeunes, eux, sont en attente de MARTIN GARRIX qui finira la soirée, moi je suis plus impatient de voir le show de TIMMY TRUMPET. Oui je parle bien de show car il passe une grande partie de sa prestation la trompette à la bouche dans le rythme des BPM imposé par son set. C’est juste, c’est joyeux, et surtout ça change du DJ planqué derrière ses platines !

Derrière STEVE ANGELLO, a l’instar des DJ de début de soirée, a enchainé gentiment ces tubes et ceux des copains. Puis ensuite blanc… plus rien pendant presque une dizaine de minutes !… Alors oui, je me répète par rapport à mon report de l’année passée, mais je ne comprends toujours pas pourquoi il semble impossible de maintenir un rythme entre 2 DJ sur la grande scène alors que sur les petites certains y arrivent très bien (et ne me dites pas que c’est un problème technique !)… C’est la base d’un DJ d’enchainer non ??

Du coup ce blanc m’a personnellement fait tomber l’ambiance, et c’est très doucement que je rejoins ma voiture où je profiterais du dernier mix en direct sur Fun Radio…

JOUR 3

Ce dernier jour, je décide d’arriver tôt sur site pour voir en live ADRIEN THOMAS, l’un des DJ résident de Fun Radio, la radio partenaire du festival. Effectivement ce que vous entendez à la radio c’est bien ce qui se passe sur site, la publicité en moins, mais avec un poil d’exagération car la fosse est assez vide face au DJ.

C’est la journée des rencontres ce samedi, tout d’abord à la tribune VIP, un sympathique youtubeur, REVO, cherche ses repaires sur le site, puis en descendant je croise Donald Trump main dans la main avec Emmanuel Macron, ou leurs parfaits sosies (j’adore les masques de cette année !) en quête de leur seconde bière de la journée. Puis vient un groupe de 3 personnes cherchant oreille médiatique pour défendre leur boite «Titan» proche de Lyon face à une menace certaine de fermeture, vient ensuite les premières personnes qui me racontent leur festival, leur ressenti, leur plaisir…

Puis je monte tout en haut du bateau, pendant que BORIS WAY remixe du rock (un peu de Deep Purple ça fait du bien…), les organisateurs commencent à se mettre en place pour le passage de la Patrouille de France prévu dans la soirée.

JAMES HYPE et MOKSI enchaînent leur set sur la main stage, mais c’est THE PROPHET sur la hard style stage qui capte mon attention, les montées et le rythme plus soutenu étant une fort belle entrée en matière et un bon moyen de tenir ce dernier soir !

C’est durant le set des DJ D.VANGELIS & WYMAN que les pilotes accomplissent leur figure dans le ciel et le laché (dans le bon ordre) des fumées bleu blanc rouge… Je trouve dommage d’ailleurs que les DJ n’aient pus se synchroniser avec leur passage, il y aurait eu un plus artistique non négligeable !… De plus avec l’élan patriotique en cette veille de finale de Coupe du Monde, il est facile de faire frissonner un public déjà drapé des couleurs tricolores.

Bref, c’est VINI VICI qui enchaine par la suite, le duo Aviram et Matan envoie un son plus proche de la trance que de la dance, et contrairement à mes craintes, ça passe vraiment bien. Je bloque même sur quelques enchainements agréables… Mais le lourd se présente rapidement après, AFROJACK qui arrive en plus à me faire sautiller sur place, et ce dernier soir, ce n’était pas chose évidente.

Enfin débarque celui que j’attendais, le dj Néerlandais ARMIN VAN BUUREN… Mais un peu déçu par son entrée en scène, il se rattrape très rapidement avec un show light puis des montées en puissance pour nous atomiser à la fin avec son dernier succès qui me reste en boucle dans ma tête «BLAH BLAH BLAH». Alors là, je dis JA JA JA (littéralement traduit par Oui Oui Oui) car c’est exactement comme cela que j’aime finir un festival, avec un tube qui dépote et une sensation d’être bien !

TCHAMI X MALAA finiront le festival qui se vide petit à petit vers les afters prévus aux alentours. Les partenaires rangent leurs affaires, les bénévoles finissent les dernières tâches, la sécurité raccompagne les derniers retardataires vers la sortie et le bal des camions de nettoyage commence à œuvrer pour une bonne partie de la nuit.

Cette version 2018 de l’EMF avait un line Up moins bancable que les années précédentes mais les festivaliers ont répondu bien plus présents. J’ai eu le plaisir de passer 2 heures avec CARL COX, de découvrir TIMMY TRUMPET en live et d’en avoir plein les yeux et les oreilles avec ARMIN VAN BUUREN, voilà les temps forts qui sont à retenir de mon côté. Je laisse aux réseaux sociaux les déferlements de points négatifs qui sont la plupart à mettre sur le dos de la bêtise humaine

Photos et Report Marc O. et Nadege D. avec l’aimable participation de Cécé & Michel.

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