Ezra Hesper

baware

Dans la douceur du Palais des Rois de Majorque, Ezra Hesper a enchanté notre dimanche…

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En soi, nous pousser à sortir de nos tanières par un dimanche après-midi venteux n’était pas pari gagné d’avance. D’autant plus que, fatigués par un samedi soir embrumé par une iode punkoïde, nous comptions nos petits et grands tracas musculaires. Mais il est des invitations que l’on a du mal à refuser. Comment, en effet, ne pas céder à la tentation d’aller, une fois encore, se laisser porter par la douceur folk d’un artiste simple et bigrement attachant ?… Comment ne pas laisser notre curiosité prendre le dessus face à la promesse d’un concert posé dans la chaleur du Palais des Rois de Majorque ?… Alors, ni une ni deux, n’écoutant que le courage de nos artères, nous voici partis en équipage vers cette nouvelle Carte Blanche offerte par le Conseil Départemental des P.O… Première – agréable – surprise, le concert affiche complet, preuve s’il en était nécessaire, de l’aura qui entoure Ezra. Son EP sous le bras, le voici qui se présente en cette fin d’après-midi en formation trio, et, malgré un très handicapant gros rhume, va en quelques dizaines de minutes, nous faire voyager bien au-delà des murs ancestraux du Palais à petits coups de moments d’une infinie tendresse. Loin du bruit et de la fureur, Ezra en douceur nous prend par la main pour nous faire entrer dans son monde, là où les émotions s’accordent à la perfection à la simplicité des mélodies, où avec cette voix chaude et délicatement éraillée, il s’affranchit des références et des formats pour nous ouvrir la porte de ces lieux cachés dont il a, seul, la clé. Une heure et des légères poussières qui passe comme une ombre, nous laissant émus et émerveillés, enveloppés dans une douce quiétude bienfaisante, presque déçus que cela ne dure pas plus longtemps. Sur la page blanche de ce dimanche après-midi, Ezra a écrit en lettres d’or quelques moments inoubliables, y imprimant de sa patte délicate et sobre des émotions pures et intenses, des instants magiques que l’on sait, désormais, inscrits dans la durée. Comme quoi, il est bon, parfois, souvent même, de ne pas céder à la procrastination et sortir un peu de son confort si l’on veut vivre de beaux moments musicaux !

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