Deux doigts qui claquent et appellent une voix, chaude, douce, enveloppante, une petite mélodie qui nous caresse et nous entraîne à sa suite dans un doux spleen, un vagabondage délicat au milieu d’une “Foule” où nos regards se croisent, se chevauchent avant de s’éloigner. Dans cette nuit qui étincelle, on se laisse alors aller à cette errance rythmée par la musique minimale et électrique d’Agape, sans heurts si ce n’est ceux de nos solitudes multiples, à la recherche de notre temps perdu, de nos cœurs sensibles, chahutés, et de nos vies décousues qui se ressemblent finalement toutes un peu. Reste à se laisser porter, ce qui somme toute est chose facile, et faire le plein de ces douces et apaisantes vibrations procurées par l’écoute d’Agape…