Des vies qui changent, se parent de nouvelles couleurs, jouent les filles de l’air, des êtres qui rompent avec leurs habitudes, qui lâchent tout pour prendre une autre chemin, l’autre qui devient une partie de soi, des notes qui traduisent cette lente progression intime, une mélodie qui prend son temps, sert à la perfection une voix, celle du belge Diego Philips exilé à Londres, qui caresse autant qu’elle trouble, qui sait nous prendre par la main pour nous emmener, au son d’un quatuor à cordes, vers cet ailleurs qui nous ouvre les bras, vers ces « Strangers » qui finissent parfois par compter plus qu’on ne le pense. Quand un titre sait aussi bien nous capter, nous embarquer, que celui-ci, une seule idée se fait jour en nous, en écouter plus…