Dom Colmé, l’impromptue rencontre

baware

Au hasard d’une rencontre impromptue, Dom Colmé se raconte un – tout petit – peu

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Un soir de mai, quelques litres de sueur et des sourires sur tous les visages, un artiste que l’on croise quelques secondes après qu’il ait tout donné sur scène, brusquement l’envie de lui poser quelques questions, comme ça, sans préparation, à l’arrache, juste pour le plaisir de prolonger le moment de bonheur qu’il vient de nous offrir. Dans un petit coin, avant qu’il n’aille, en toute simplicité, partager le reste de la soirée avec le public du festival Pascale Fayet, Dom Colmé s’est prêté de bonne grâce à ce petit jeu sans conséquences mais ô combien intéressant pour nous et, espérons-le, pour lui aussi…

Dom, tu viens de sortir de scène, quelle énergie déployée… Tu avais déjà joué en terre catalane ?
Non !… En fait, je suis originaire de Metz donc j’ai quelques 1100km pour venir vous voir, ça complique les choses. Je tourne dans toute la France mais c’est vrai que je n’étais jusque-là jamais descendu aussi bas… Quel endroit magnifique… et quel public chaleureux !… Franchement, c’est l’un des festivals les plus accueillants, à tous points de vue, que j’ai fait ces derniers temps…

Justement, comment t’es-tu retrouvé à l’affiche de cette deuxième édition du festival Pascale Fayet ?
Assez simplement en fait. J’ai plusieurs fois fait la première partie de Bruno (Cali) lors de ses tournées. Aussi, quand il m’a demandé de venir le rejoindre dans cette aventure, il était évident que je réponde présent. Je n’ai pas d’entourage qui gère ma carrière, je suis donc seul à choisir mes dates, selon mes envies. Tu peux me retrouver sur la place d’un village, dans une pizzéria ou devant plus de 2000 personnes, ça m’importe peu, l’essentiel pour moi c’est le plaisir. La musique et la scène, c’est un partage avant tout, une communion avec le public, qu’il soit restreint ou nombreux.

Communion il y a eu aujourd’hui visiblement, pourtant tout le monde ne te connaît pas encore. Tu peux nous en dire un peu plus sur ton parcours ?
Cela fait une quinzaine d’années que je tourne seul. Avant j’étais dans un groupe plus funk dans lequel je ne pouvais m’exprimer comme je le souhaitais. Partir en solo a été la meilleure façon pour moi de pouvoir partager totalement mon univers. J’aime ce contact direct, interpréter mes textes et ma musique sans contraintes, passer de balades intimistes à des titres plus énergiques. J’écris seul, parfois avec un peu d’aide, mais la plupart du temps, c’est un processus solitaire. Je pars d’un refrain, de quelques mots qui s’enchaînent dans ma tête et que je bloque ensuite. De là découle le morceau dans son ensemble, avec son rythme propre et ses arrangements musicaux. Le tout avec comme objectif de partir à la rencontre des gens car c’est vraiment sur scène que tout prend son sens, que je m’amuse…

Un artiste complet donc…
Peut-être oui… J’essaie en tout cas… Mais l’humilité est une valeur importante pour moi même si dans ce métier cela est parfois perçu comme de l’arrogance. Pour moi, pourtant, c’est une qualité primordiale à conserver coûte que coûte.

C’est l’expérience qui parle ?…
Oui aussi… Le fait est que faire de la scène depuis aussi longtemps permet d’acquérir certaines choses importantes pour continuer à faire ce métier.

Pour ceux qui n’ont pas eu la chance de te voir, comme nous, ce soir, où peut-on te retrouver ?
On peut déjà m’écouter en se rendant sur mon site www.dom-colme.com. Là, vous y trouverez des extraits de mes deux EP (“Terrain d’ébène” et “J’irai”), quelques vidéos live et, parce que c’est le plus important pour moi, toutes les dates de concert à venir…

Merci Dom pour ce court moment… J’espère te revoir très vite dans le 66 !…
Je l’espère aussi beaucoup, je me répète mais vous avez une région très agréable…

(propos recueillis par Marc Oséphius /// photos : Laurene Coranti-Herten)

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