Les Fatals Picards nous souhaitent de bonnes vacances en nous offrant le premier single de leur futur album…
3
0
Et hop, en cette veille de vacances scolaires, les Fatals Picards reviennent nous voir avec « le Syndrome de Göteborg », un petit titre de saison, bien aimable, prélude à la sortie de leur futur album – le 10ème déjà ! que le temps passe vite quand on chante n’importe quoi ! – qui portera le même titre… Elle est pas belle la vie ?!
Iron Maiden dévoile son nouveau titre « The writing on the wall » et c’est un joli bourre-pif comme on les aime…
1
0
On s’en doutait depuis un moment, le groupe ayant semé ici ou là des petits cailloux blancs qui ne laissaient que peu de doute quant à l’imminence d’une sortie d’album. Rendez-vous, mystérieux en plein, était fixé à ce 15 juillet 18h. Et bien les fans de la vierge de fer n’ont pas été déçus puisqu’un nouvel album a bel et bien été annoncé par Iron Maiden avec, en support, un clip animé génial concocté par deux anciens de chez Pixar. Et surtout un titre, « The writing on the Wall », écrit par Adrian Smith et Bruce Dickinson, qui nous ramène à la glorieuse époque du plus grand groupe de heavy mondial, celle où les morceaux pouvaient durer plus de 6mn, le tout sans artifice et sans gras, avec juste des grosses guitares, parfois planantes, toujours tranchantes, et une voix qui nous embarque loin, loin, loin… Juste géant et porteur d’une fabuleuse promesse, celle d’un album qui s’appelera « Senjutsu » et sortira le 3 septembre prochain.
Cet album contiendra ainsi 10 titres et comme on est sympas (et surtout qu’on a l’info), on vous balance la track-list direct ci-dessous :
1/ « Senjutsu » (Smith/Harris) – 8mn20
2/ « Stratego » (Gers/Harris) – 4mn 59
3/ « The Writing on the Wall » (Smith/Dickinson) – 6mn13
4/ « Lost in a Lost World » (Harris) – 9mn31
5/ « Days of Future Past » (Smith/Dickinson) – 4mn03
6/ « The Time Machine » (Gers/Harris) – 7mn09
7/ « Darkest Hour » (Smith/Dickinson) – 7mn20
8/ « Death of the Celts » (Harris) – 10mn20
9/ « The Parchment » (Harris) – 12mn39
10/ « Hell on Earth » (Harris) – 11mn19
Soit presque une bonne heure 1/2 de bon heavy qui décrasse les cages à miel… De quoi nous consoler en cette future rentrée qui promet démons et cauchemars…
Tagada Jones fait sonner les tambours du punk rock pour nous dégommer les tympans… et ça fait du bien !
2
0
Parfois, alors que vient le temps de découvrir le nouvel opus d’un groupe que l’on aime, une petite pointe d’anxiété se fait jour. Le chemin suivi sera-t-il celui que l’on apprécie depuis X années ?… Les nouveaux titres seront-ils aussi forts, aussi percutants, arriveront-ils à renouveler la proposition du groupe sans pour autant s’éloigner de ce qui nous les a fait aimer ?… Ainsi fébrile – enfin pas trop quand même il ne faut pas exagérer ! – met-on « A feu et à sang » dans la platine à peine déballer de son blister… Quelques secondes à peine plus tard, nous voici pleinement rassurés, Tagada Jones n’a absolument pas mis de l’eau dans sa bière et bastonne toujours et encore, jouant fort, jouant vite, jouant brutal, mettant au service de ses mots qui claquent des rythmiques qui tranchent dans le vif. Ici, point de temps mort, point de demi-mesure mais en permanence le poing levé, rageur, prêt à en découdre face à ce monde qui déconne à plein tube, prêt à en mettre plein la tronche à tous ces cons qui nous pourrissent le quotidien. Et d’ailleurs c’est bien là que Tagada Jones excelle, à nous envoyer en pleine poire des scuds soniques qui décoiffent autant qu’ils donnent envie de bouger et d’aller se frotter à son voisin le plus immédiat. Cela fait quelques temps déjà – presque trente ans comme le temps passe vite ! – que la petite bande de nerveux emmenée par Niko a la rage et se garde bien – pour notre plus grand plaisir – de la garder prisonnière. Eux préfèrent largement la transformer en brûlots punk métal qui expriment des convictions fortes sans se soucier du politiquement correct, de la bienséance ou des conventions, qui passent en revue avec l’acuité de ceux qui voient au-delà des apparences et mettent systématiquement le doigt sur ce qui gratte, ce qui fait mal à sa société. Solide de bout en bout, « A feu et à sang » avance comme un bulldozer, enchaînant les titres agressifs, que l’on sent taillés pour enflammer les pits un peu partout, peuplés de rythmes hyper efficaces, véritables invitations au jump, au pogo ou au poing rageur le bras levé a minima. Tout au long de ces quatorze titres, Tagada Jones dresse un bilan de nos névroses sociétales, de nos dérives communes, de cette raison que l’on a jeté aux ordures pour laisser la place libre à la dérégulation, à la sauvagerie édictée en système, et le fait avec cette puissance, cette force qui depuis toujours lui sert de moteur. Nul n’échappe à la virulence de cette plume, à la pertinence du trait, mais loin d’être totalement sombre, l’opus réussit dans le même temps à ouvrir ici ou là quelques brèches dans les nuages noirs qui s’accumulent au-dessus de nos têtes. Oh, certes, ce n’est pas flagrant, il ne faut pas s’attendre à glisser vers le pastel, ce n’est pas le style de la maison, mais tout au long de l’album transpire – comme nous à l’écoute de chaque uppercut – l’idée que tout n’est pas totalement cramé, que l’on peut encore, si on s’en donne les moyens, laisser une chance à la nouvelle génération, celle qui nous enterrera non sans nous avoir reproché à juste titre nos erreurs, nos échecs. A toute vitesse, comme ses mélodies, Tagada Jones enquille les titres sans se poser de questions, invitant ici Didier Wampas, là les Bidons de l’An Fer, ne se « posant » finalement que pour un final qui prend un peu, un tout petit peu, plus son temps. A tel point, et c’est tout à l’honneur du groupe, qu’il est difficile de sortir un ou plusieurs titres du lot, même si l’on peut avoir quelques préférences – pour moi « Le dernier baril », « Des rires et des larmes », « La biche et le charognard », « La nouvelle génération » tout de suite suivis de tous les autres ! -, tant l’album est homogène et d’une cohérence absolue, nous coupant le souffle au premier titre pour ne nous laisser respirer qu’au dernier. De tout cela, on tirera une conclusion simple : Tagada Jones a réussi à nous pondre un album parfait, classique dans sa forme, percutant dans ses mots, dans ses rythmes, un disque qui fait du bruit et donne envie de crier haut et fort notre propre rage, un opus qui file de salutaires baffes à toutes les petites mauvaises odeurs qui se sont accumulées autour de nous, dantesque maelström sonore qui nous laisse aussi séchés que bourrés d’une énergie positive. En ces temps d’atonie confinée générale, qu’est-ce que ça fait comme bien !
Notre (toute) petite sélection hebdo de sorties albums…
1
0
Petite semaine en nombre mais pas en qualité du côté des sorties d’album de ce milieu d’été 2020. Et surtout une grosse surprise puisque Taylor Swift a décidé de prendre tout le monde de cours en sortant un nouvel opus sans prévenir… Une bonne nouvelle pour ceux qui aiment et pour les autres, l’occasion d’aller voir ailleurs, d’autant plus que les albums du génial Seasick Steve et des métalleux de Primal Fear sont excellents. Alors, cette semaine comme toutes les autres semaines, direction votre dealeur de musique préféré et bonnes découvertes…
Notre petite sélection hebdo des sorties albums à découvrir et à déguster sans modération…
0
0
Ça y est, il fait beau, il fait chaud, presque on sentirait le sable chaud sous nos pieds… Pour beaucoup, toutefois, il va falloir encore attendre un peu avant de pouvoir aller se poser sur une plage, au soleil, enduit de crème protection xxxxl – le minimum quand on a passé deux mois confiné ! – et la tête enfin libérée des soucis viraux… Pourquoi, donc, ne pas profiter des quelques jours/semaines qui restent avant ces fameuses vacances qui arrivent à tire d’ailes pour se préparer une playlist aux petits oignons pour nous accompagner dans notre (nos) périple(s) estival(aux) ?… Puisque l’on aura a priori toujours pas la chance de profiter du son en live, faisons donc le plein de bonnes vibrations, un peu anciennes ou toutes neuves. Et ça tombe bien puisque cette semaine, entre Benjamin Biolay et le rock de Toybloïd, le piano classique de Gabriel Olafs ou la voix profonde de Rodolphe Burger, les sonorités métalliques de Grey Daze, House of Lords ou Carach Angren, et les détours indie, folk, soul, R&B, de Pottery, Raleigh Ritchie ou Becca Mancari, tous les goûts et curiosités peuvent être satisfaits… Tendez donc une oreille sur ces nouveautés de la semaine, il y a de fortes chances pour que vous y trouviez quelques sons qui vous accompagnerons durant les mois qui viennent…
Et hop notre petite sélection hebdo des albums qui ont attiré notre attention…
0
0
Peu à peu les choses semblent rentrer dans l’ordre et voici que les noms qui apparaissent sur les pochettes d’albums sortants cette semaine sonnent un peu plus à nos oreilles. Et si ceux qui ont occupé le terrain vaillamment depuis la mi mars n’ont pas démérité et ne sont pas moins intéressants que les artistes qui aujourd’hui nous livrent leurs derniers opus, difficile de ne pas être excité, par exemple, par la sortie du premier inédit depuis 8 ans du grand Bob Dylan !… Gageons donc que les semaines qui viennent vont voir, elles aussi, les sorties se précipiter et les albums fabuleux s’accumuler devant nos platines. C’est tout le mal que l’on se souhaite en attendant de pouvoir reprendre le chemin des salles et des festivals… ce qui, avouons-le, aurait déjà dû arriver quand on voit que l’on peut s’agglutiner sans problème et sans masque dans des grandes surfaces ou des trains…
Réveillons-nous !… Arrêtons de nous laisser enfumer par la toute puissance d’une info permanente, où le sensationnel, le dramatique, vient toujours et sans arrêt effacer ce qui fait la beauté de nos vies, où chaque individu, fort de l’anonymat de son écran, peut à loisir être le véhicule plus ou moins conscient d’informations erronées. Réveillons-nous et arrêtons de nous couper de la réalité, quelle qu’elle soit, douce ou dure, violente ou agréable, car sinon nous ne ferons que voir des monstres partout où notre regard se posera !… N’oublie pas que tu vas mourir nous dit le groupe de metalcore Lamb of God dans sa nouvelle livraison, « Memento Mori », prélude à la sortie de son nouvel album éponyme qui devrait (???) sortir le 8 mai prochain. N’oublions pas que nous allons mourir et qu’il est donc plus que temps de se recentrer sur l’essentiel et d’oublier la virtualité d’outils qui depuis trop longtemps sont devenus l’alpha et l’omega de nos vies. Le voyage est beau, parfois comme en ce moment un peu compliqué, mais il vaut la peine d’être vécu alors avec Lamb Of God, réveillons-nous un peu !