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Comment, du bout de la langue, effacer ce baiser qui nous entraîne au cœur de la psychologie féminine ?… Comment ne pas maudire cet amour qui devrait ne pas jamais être un jeu à deux ?… Comment roucouler en toute liberté des nuits fauves et des jours exubérants, et ne jamais se soucier des lois et autres interdits qui trop souvent nous poussent à ne plus penser à l’autre ?… Simple, il suffit de suivre la petite mélodie que nous sifflote un drôle d’oiseau espiègle aux ailes de légèreté, singulier défenseur d’un libertinage amoureux qui se dit sans agressivité, avec le sourire de celui qui sait que rien n’a vraiment d’importance, si ce n’est ces quelques ritournelles qui inscrivent un joli sourire sur les visages de ceux qui les entendent. Comment, dès lors, ne pas suivre aveuglément cet élégant attelage mené par Camille Bazbaz, comment ne pas succomber au charme exquis d’Hélène Noguerra – ô combien sublime ici -, comment imaginer un seul instant s’interdire de siffloter ce petit air entraînant tout en se remémorant toutes ces histoires d’A qui jalonnent nos passés réciproques ?… Ah quoi bon, on a beau faire on a beau dire, Bazbaz, jamais nous ne saurons comment t’oublier !
nouvel album « Manu militari » – sortie le 15 mars 2019
