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“21 automes” pour comprendre que la vie qu’on lui a proposé n’était pas celle dont il rêvait, pour comprendre que le temps s’accélère lorsque les passions se réveillent, que les petits projets se couchent lorsque les grands se lèvent, qu’il faut coûte que coûte croire à son destin et se donner les moyens de réaliser ses rêves, même ceux que l’on a fait bourrés à cinq heures du matin. 21 automnes, pas un de plus, pas un de moins, pour enfin mordre la laisse et partir vivre à 100%, sans se préoccuper les parodies d’êtres humains que l’on croise, pour combattre les sentiers battus et les vies monotones, pour ne pas vivre à côté de sa propre vie, pour chasser les tempêtes de nos cieux, pour briller sans brailler, et entre dans le game sans faire de compromis ou compromissions. Clovis, lui, pose son flow sur un beat électro entêtant et envoûtant, et, avec ses rimes et ses 21 automnes, laisse ses mots dépasser l’univers contenu dans sa tête, bousculant en douceur nos codes et idées préconçues pour faire de son rap un matériau sensible et émouvant. En nous racontant sa génération, avec ses doutes et ses espoirs, ses rêves et ses cauchemars, Clovis n’a même pas besoin de 3 minutes pour nous embarquer et nous toucher avec ses mots miroir singulier et – plutôt – sombre d’une époque où de plus en plus le repli sur soi, la crainte et les préjugés dressent des murs entre les gens, les générations. Pour ne pas devenir pire que les gens qu’on a détesté, une seule solution, ouvrir son cœur, ses oreilles et laisser la musique nous envahir, pour enfin comprendre que nous sommes tous attachés avec la même laisse !
