En cas de besoin urgent d’air pur, prenez donc une bouffée de Koss 5 !
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Un trip musical avec Monsieur Mâlâ n’est jamais anodin, jamais vain, car à chaque fois, il y a ce petit supplément d’âme qui transforme les notes en voyage, les mélodies en histoire que l’on se raconte sans avoir besoin de mots. Hommage à Manu Dibango, « Koss 5 », la nouvelle pépite du groupe, nous fait le même effet que les précédentes, un magistral coup de cœur qui suit une virée dans un océan mélodique peuplé de creux et de vagues, un monde non linéaire qui secoue, bouleverse et invite autant à danser qu’à rêver. Quand le makossa rencontre le jazz et des sonorités plus électroniques, le mariage, sous la plume de Monsieur Mâlâ, semble si évident, si puissamment émotionnel que l’on se demande pourquoi il n’a pas eu lieu avant !… Fort heureusement, ce quintette hors normes y a pensé et nous offre l’un des titres les plus groovy de l’été…
LMZG dégoupille un morceau swingwave qui vous fera faire un triple lutz de bonheur à son écoute
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Un « Triple Lutz » piqué, une plongée en apnée dans un son qui tourne, se retourne, swingue comme jamais, se pare de beats électro pour nous faire bouger la tête et le reste, le nouveau titre de LMZG, aka LaMuZGueule, ne fait pas dans la pub mensongère tant il nous entraîne avec une énergie réjouissante dans un trip musical halluciné hors du commun où le swing estampillé années 20 se frotte aux rythmes synthétiques, où synthwave et pop pointent le bout de leur nez pour nous faire un petit coucou et nous propulser encore plus loin dans un univers hypnotique, où deux voix mélangent idéalement sensualité féminine et force tranquille masculine. Apprécier la chose est finalement assez simple, il suffit de se poser devant ce clip en totale adéquation avec son sujet, mettre le son à fond et se laisser happer par la puissance du groove d’une mélodie hyper efficace, inventive et totalement addictive. Nul besoin de paradis artificiel pour planer lorsque l’on a sous la main, l’oeil et l’oreille une pièce swingwave aussi percutante, alors plongez dans le grand bain de LaMuZGueule et tentez le Triple Lutz piqué musical en leur compagnie, on vous garantit un trip planant sans aucun souci…
En douceur et en groove, OOF nous invite à nous reconnecter avec notre moi intérieur…
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Pour peu que l’on soit adepte d’une plénitude intérieure, de ces petits moments où l’on se retrouve dans une douce solitude intime, plongé dans un océan zen où le monde extérieur n’existe plus, on a conscience que l’univers est régi par des forces qui nous échappent et que, peut-être, quelque part, nous en sommes des particules inconscientes imaginant avoir un certain libre-arbitre. Lorsque l’on ouvre ces portes de la perception, loin, très loin même de notre habituel mode de pensée, alors s’ouvre à nous cette douceur onirique que provoque l’absence des contraintes quotidiennes, physiques ou humaines. Et si l’on peut accéder à ce niveau de conscience assez facilement par la méditation, parfois par l’usage – prohibé bien sûr ! – de substances psychotropes, on peut aussi – et c’est plus rare donc plus précieux – se laisser porter par les ondes bénéfiques qu’une mélodie envoûtante, hypnotique. Ainsi en est-il de « All of us is one », invitation, que nous lance le DJ OOF, à se connecter à soi-même et aux autres au travers d’une rythmique aux accents planants, plongée psychée dans l’inconscient, le notre ou un autre, à la recherche de cette connexion ultime. Avantage de cette méthode, c’est que si vous n’êtes pas trop branchés développement personnel et introspection psy, voila un titre calibré à la perfection pour vous faire bouger doucement et vous entraîner dans une transe hallucinée et hautement agréable. Un double effet kiss-cool des plus étonnants et addictifs, quoi demander de mieux en ce début d’hiver !
Régis Kole nous envoie quelques minutes de pur plaisir histoire d’ensoleiller nos journées…
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Et si, finalement, se sentir libre n’était pas si compliqué que cela ?!… Peut-être suffit-il juste de mettre ses soucis de côté, de détourner les yeux de tout ce qui est sombre, négatif, pour ne garder que la lumière, la beauté, ce qui donne de l’énergie et fait du bien autant au corps qu’à l’esprit. Peut-être suffit-il juste d’écouter une petite mélodie fraîche et énergisante, tel ce « Free like a Bird » que nous (re)propose aujourd’hui Régis Kole (le premier envol de son titre étant « malencontreusement » tombé en plein confinement !), et se laisser emporter par sa fougue, par la joie de vivre qu’il dégage, par cette invitation à danser et à profiter de la vie qu’il est !… Comment ne pas succomber en effet au groove imparable de ce morceau, à son intensité et sa implacable rythmique qui donne envie bouger son corps jusqu’au bout de la nuit (enfin jusqu’à 22 heures dans certaines villes !)… Une chanson comme celle-ci, en ce moment, ça fait un bien fou alors pourquoi s’en priver ?!… A écouter en boucle pour se sentir vivant !
Avec « Kick out the beast », Chamad Shango met un bon petit coup de pied swing aux fesses de notre monotonie…
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Une grosse bébête noire, mi King Kong mi Godzilla, prête à tout détruire sur son passage – ce qui en soit est un grand classique vu le caractère belliqueux desdites bestioles géantes ! – une virée à sa suite dans le Paris vintage de la Belle Epoque avec ses monuments pas encore finis, ses travaux pharaoniques et ses moyens de transport merveilleusement surannés… Ajoutez-y d’anachroniques sonorités mélangeant jazz manouche, swing et vibrations électroniques, et la voix délicieusement soul de la Polynésienne Ory Minie, secouez bien, fort, longtemps, et hop le tour est joué, vous voici en possession d’un cocktail musical ultra vitaminé, de ceux qui donnent dès la première écoute une irrésistible envie de bouger et de faire al fête. Aussi déjanté qu’en dehors de tout chemin balisé, le laboratoire Chamad Shango imaginé par le bidouilleur Guillaume de Scrafamès, en faisant appel à tous nos sens en mariant à la perfection mélodies et images, créant dans les premières secondes de « Kick out the beast » un univers unique, aussi étonnant que groovy, aussi détonnant que captivant. De quoi nous laisser supposer que ce Chamad Shango aux couleurs swinguantes devrait nous offrir avec son premier album, « Arletty is so frenchy », dont la sortie est prévue à l’automne prochain, de quoi nous faire bouger tout l’hiver avant de faire des ravages dans les festivals estivaux… C’est tout ce que l’on se souhaite en tout cas !
La Phaze revient avec un EP qui tabasse histoire de nous mettre l’eau à la bouche avant un album en fin d’année…
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Trois petits titres et puis c’est tout !… Trois uppercuts histoire de nous mettre en jambe avant de nous en offrir plus, avant de revenir nous secouer la pulpe du fond !… Certes, on avait au fil du temps, pour peu que l’on soit amateur des beats électrisés, eu la chance de découvrir deux de ces trois petites merveilles ici ou là, au détour d’un site fort célèbre de streaming vidéo par exemple. Et déjà l’on s’était dit que ça faisait du bien de se prendre une telle bouffée d’énergie pure dans la figure. Il faut dire que depuis le tout début de ce millénaire qui n’en finit plus de nous amener des vibrations négatives, on sait que les angevins de La Phaze n’ont pas leur pareil pour nous balancer des sons qui arrachent, pour aligner des mots qui font sens et filent de bonnes claques aux petites mauvaises odeurs qui balaient notre société. Leurs armes sont plutôt simples et basiques comme dirait l’autre, une énergie punk qui dévaste tout sur son passage, donnant immédiatement et irrésistiblement envie de sautiller sur place, des beats jungle pour que tournent les têtes, des riffs puissants qui accrochent et dégoupillent le cerveau, et des textes engagés, qui donnent à réfléchir et refusent de se contenter de demi-mesure ou de compromis. A la barre de cette pungle – fameuse contraction fort judicieuse entre punk et jungle, Damny sait mieux que quiconque mettre des mots impactants sur les dérives de notre présent. On peut juger cela trop radical, ce n’est que de la lucidité !… Pour preuve ces trois titres qui déboulent aujourd’hui en guise de hors d’œuvre avant l’arrivée d’un album complet l’automne prochain. « Tabasse », qui fort justement intitulé met le doigt là où les violences conjugales et familiales font mal, « Sourire au teint de glace » qui tend un miroir face à cette époque qui nous plonge dans une ère du vide où seuls les like semblent compter, « Avoir 20 ans » qui nous entraîne au cœur des illusions de la jeunesse d’hier et d’aujourd’hui, peut-être même de demain, là où tout est encore possible, où ceux qui sont encore libres peuvent s’exprimer quitte à ne pas être compris, pas acceptés, pas respectés, trois morceaux qui se rejoignent dans leur constat lucide d’un monde qui ne tourne pas très rond mais aussi, et ce n’est pas le moindre des paradoxes, dans leur indéniable capacité à nous filer la pèche, à nous transporter dans une bulle positive où l’espoir existe encore, où les corps peuvent s’exprimer comme bon leur semble, où les cerveaux ont encore du temps de révolte disponible. Avec ses sons latino, ses plages de calme relatif et ses envolées irrésistibles, cet EP est sans nul doute la meilleure synthèse qui soit de l’univers de La Phaze, mix incroyable et diablement efficace entre sens et envie de bouger, entre sonorités et langues, entre légèreté et profondeur. Alors, si ce futur album est à l’image de ces 3 premiers titres, on ne peut que se dire que l’on a devant nous une vraie tuerie musicale en approche rapide et que notre automne sera la saison du pogump…
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