Extreme nous invite de l’autre côté de l’arc-en-ciel et la ballade est toujours aussi agréable en leur compagnie…
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De l’autre côté de l’arc-en-ciel, il y a un nouveau titre d’Extreme, toujours aussi efficace, toujours aussi idéal pour un ride estival les cheveux aux vents. Encore un extrait de « Six » (sortie le 9 juin prochain) qui nous laisse penser que ce nouvel album pourrait bien tourner en boucle sur notre platine !
KNGT, les chevaliers du rock ultra puissant reviennent avec un nouveau titre qui déboite…
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Ils ne sont finalement pas si nombreux que cela les groupes français qui creusent le sillon d’un rock aux accents métalliques et s’inscrivent dans une famille qui sait faire bouger les corps sans se prendre la tête. Aussi est-il savoureux de pouvoir goûter le nouveau titre des chevaliers basques KNGT, « The countdown », qui une nouvelle fois, après « Soldat » et « Scarlett », pose une rythmique catchy sur des riffs qui claquent et donnent des envies de headbanging, des mots en français et, ce coup-ci, en anglais sur une mélodie qui capte immédiatement l’attention et s’avère, à grand renfort de screamo, très vite fort addictive. A tel point qu’il ne faut pas attendre la fin du compte à rebours pour devenir accro et se la passer en boucle. On se plaint assez que le rock à fort teneur métallique n’est pas assez présent de ce côté-ci de l’Atlantique alors quand on tient un groupe qui tient la comparaison avec qui dégoupillent des titres puissants du côté yankee, profitons-en et soutenons-le…
Tom Morello (Rage Against The Machine) convie Slash (Gun’s and Roses) pour une battle de guitares sur l’Interstate 80…
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Il aurait dû, cet été, se retrouver (pas forcément pour les bonnes raisons mais ceci est une autre histoire !) avec ses camarades de Rage Against The Machine pour une tournée de réformation qui devait passer par la France. La pandémie mondiale en ayant décidé autrement et annihilé pour un temps au moins les possibilités de voir le crew RATM faire résonner ses brûlots sur scène, Tom Morello s’est dit qu’enregistrer un petit EP ne ferait pas de mal pour passer le temps. Et quitte à le faire, le guitariste d’Audioslave et Prophets of Rage a eu la bonne idée de convier deux potes pour faire la blague. Ainsi le titre « Secretariat » voit-il le regretté Eddie Van Halen poser son légendaire son sur la mélodie imaginé par Tom Morello, alors qu’aujourd’hui c’est au tour de Slash (Guns n’ Roses) de venir se livrer à une kiffante battle de guitaristes sur « Interstate 80 ». Et le moins que l’on puisse dire c’est que ce morceau porte bien son titre tant il invite à l’évasion sonique sur les highways américaines, nous enivrant de solis fabuleux et diablement efficaces, avec, en prime, des lyrics montrant bien que le sieur n’a rien perdu de son mordant. Deux titres sur les cinq que compte ledit EP « Commandante » qui sonnent comme deux pépites que l’on déguste sans aucune forme de modération et nous disent qu’on a fichtrement envie de revoir Tom Morello sur scène, avec ou sans ses complices de Rage Against The Machine ou Prophets of Rage !
Marilyn Manson revient en grande forme avec « We are chaos »…
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Jamais, au grand jamais il ne sera dit que se promener le long des boulevards chaotiques de Marilyn Manson sera de tout repos. Car ici, comme quasiment dans chacun des 10 albums qui, depuis 1994, ont précédé ce nouveau cauchemar éveillé, il n’y aura de douceur innocente, de calme bucolique et de paix intérieure. Car la légende de cet improbable mélange entre métal, indus, glam et horreur-show revient en grande forme, après s’être quelque peu perdu entre expérimentation et auto-plagiat, avec son lot d’obsessions, de tortures psys – lui qui dit n’être qu’une personne brisée qui ne veut pas être réparée – et de violence plus ou moins rentrée. Un album, douze titres (ou dix si vous êtes du genre pinailleur), et une balade sanglante dans un univers fait de creux et de bosses, grand huit sonore avec des titres qui s’imposent doucement et d’autres qui grattent, des hymnes faits pour faire chavirer les stades et d’autres qui donnent juste envie de se gratter la peau jusqu’à l’os. Depuis qu’il est arrivé sur nos platines, Marilyn Manson s’ingénie ainsi, à de rares exceptions près, à nous livrer des opus qui soufflent le (très) chaud et le (presque) froid, objets musicaux capables de fédérer les masses et, en même temps comme dirait l’autre, de ne pas trop se couper des puristes.
Ainsi en est-il de cet album, « We are chaos », qui commence en douceur, ambiance indus et voix traînante métallique, angoissante, poisseuse, presque dérangeante, comme tout droit issue d’un film d’horreur dont on serait bien malgré nous le héros, batterie martiale en prime et cri primal assourdi en introduction. Ainsi en est-il de ce énergumène qui, ensuite, nous balade aimablement entre « douceur » paradoxale (« We are chaos », « Solve Coagula »), bluette gentille (« Paint you with my love »), sonorités indus pesantes (« Infinite darkness »), fait sonner comme personne le reste du temps des guitares trop longtemps brimées dans leur élan et une rythmique en béton armé (« Don’t chase the dead », « Perfume », « Keep my head together ») avant de fermer son nouveau chapitre avec une douceur fort classique à la guitare sèche, perverse fin qui nous laisse aussi ravis que frustrés. Et c’est bien là la grande force de ce nouvel album, rester dans sa forme et ses thématiques dans le fonds de commerce ancestral de Marilyn Manson, assurant ainsi notre satisfaction profonde, et même disons-le pour certains une sorte de réconciliation après quelques opus moins transcendants, tout en nous frustrant de ne pas en avoir plus, de devoir nous contenter d’une quarantaine de minutes alors qu’on sent que ce retour en forme aurait fort bien pu se concrétiser par quelques titres de plus, de nous offrir quelques moments d’anthologie – pas forcément les mêmes pour tous d’ailleurs ! – sans pour autant céder à une trop grande facilité, réussissant même, ici ou là, à nous surprendre en n’allant pas forcément là où on l’attend.
Alors oui, on ne pourra dire que ce « We are chaos » est le meilleur album du sieur Manson puisqu’il ne nous entraîne pas dans des contrées jusque-là inexplorée par lui, mais une chose est sûre c’est que c’est sans conteste possible l’une de ses meilleurs livraisons, de celles qui se découvre peu à peu au fil des écoutes, qui peuvent ainsi laisser relativement perplexes au premier abord mais petit à petit creusent une galerie au plus profond de notre esprit et finissent par s’imposer comme une évidence lorsque vient l’heure de dresser des bilans. En tout cas, la trajectoire est bonne donc il n’y a plus qu’à attendre avec impatience la suite de l’aventure pour continuer la route en sa compagnie…
KNGT dégoupille une superbe ballade rock avec « Scarlett »
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S’il y a bien un truc que les américains savent faire à la perfection c’est ce rock ultra musclé qui booste et donne une furieuse envie de s’amuser, de faire la fête, si possible houblonnée. En France, en revanche, ce rock aux accents screamo et métal a un mal fou à s’immiscer dans nos playlists histoire de secouer quelques habitudes et quelques modes. Aussi, pour peu que l’on apprécie de prendre quelques décibels dans les oreilles, on ne peut que se féliciter d’avoir, en la personne de KNGT, un représentant des plus efficaces de ce courant musical, un combo capable de trousser une petite ballade amoureuse sur un rythme hyper efficace, avec guitares agressives de série et un son bien lourd, un groupe qui sait avec « Scarlett » faire souffler un vent de fraîcheur sur le rock français, nous laissant supposer que la cause n’est pas tout à fait perdue et que l’on pourra peut-être, avec lui et quelques autres, inverser la tendance actuelle et remettre dans les oreilles du plus grand nombre, comme a pu le faire Kyo en son temps, des mélodies à base d’énergie et de « vrais » instruments, des titres qui filent autant de plaisir que d’envies de se frotter à ses voisins, des morceaux synonymes de plaisir brut et immédiat… On compte sur vous KNGT pour continuer sur cette excellente voie là !
The Dead Daisies dégaine une lyric vidéo pour annoncer la sortie de leur nouvel album le 22 janvier prochain…
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Et si finalement écrire un bon petit morceau de hard-rock qui dépote et remplit son office en dégageant les cages à miel en deux temps trois mesures n’était pas si difficile que cela ?!… Pour cela il suffirait, qui sait, de prendre Glenn Hughes (Deep Purple) au chant et à la basse, Doug Aldrich (Whitesnake, Dio) à la guitare, David Lowy(Mink, Red Phoenix) à l’autre guitare et Deen Castronovo(Journey, Bad English) à la batterie pour que le contrat soit rempli et que nos oreilles s’emplissent d’un coup d’un seul d’une rythmique qui déroule comme au bon vieux temps et de guitares qui claquent au vent pour nous donner des envies de headbanging. Alors, oui, ok, on le reconnait, ce « Bustle and flow » est d’un absolu classicisme et ne viendra pas nous retourner quatre fois dans nos baskets mais qu’est-ce que ça fait du bien d’entendre de temps à autres une musique faite pour enflammer les stades, lever les bras et les mains, et faire bouger les corps moulés dans leurs jeans elastiss… comme au bon vieux temps, comme lorsque les crinières des métalleux flottaient au vent en rythme sans se préoccuper d’autre chose que du plaisir immédiat du rock dans ce qu’il a de plus pur, de plus dur, de plus tatoué… Old school The Dead Daisies ?… Yes et c’est ça qui est bon !
KNGT dégoupille un puissant et ravageur « soldat »
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Finalement, sans que l’on ne s’en rende vraiment compte, la scène française rock a du mal à trouver son chemin dans nos pages alors même qu’elle nous offre, assez souvent, de jolies sensations musicales. C’est d’ailleurs ce que nous montre avec talent KNGT avec son « Soldat » qui sait être aussi mélodique que percutant, nous balancer quelques lignes screamo du plus bel effet tout en laissant ici ou là quelques moments de répit, presque de douceur, fort agréables. Avec ce titre aux sonorités aussi bien métalcore que rock US post-punk, KNGT entre par la grande porte dans une famille qui, de ce côté-ci de l’Atlantique, ne compte pas énormément de représentants. Espérons donc que ces jeunes chevaliers français sauront chevaucher longtemps sur les plaines remplies de pousseurs de menhirs et nous offriront encore à l’avenir quelques aussi belles pépites que ce titre !