PSYKUP
Si aujourd’hui de nombreux groupes écument les scènes dédiées au métal avec plus ou moins de succès, ils ne sont pas pléthores ceux qui peuvent afficher au compteur plus de vingt ans de carrière. Du côté des 5 furieux toulousains de Psykup, aucun problème, 21 ans déjà que le combo propage comme une onde sulfureuse son « autruche métal », cette mixture incroyablement riche qui vous colle au mur en deux temps trois riffs, indescriptible chaos qui secoue les bronches et donne envie, pour peu que les cervicales suivent, de bouger sa crinière frénétiquement. Ici, pas de chichi, ça hurle, ça pousse, ça dégage une énergie qui ne peut que se transmettre d’humain à humain, de bière en bière. Pas besoin de prendre le temps de la réflexion, il suffit de sortir la tête pour se prendre une bonne petite décharge simple comme un uppercut en plein foie. Si la machine Psykup s’est mise en pause pendant 6 ans, c’est pour mieux revenir en force, pour venir nous percuter de plein fouet, et remettre les compteurs à zéro… ou presque. Pas besoin d’oublier les trois albums furibards, le double DVD chaud comme la braise ou ces EP qui ont installé définitivement la terrifiante légende Psykupienne. Non, du passé faisant table basse et servons-en nous comme d’un marche-pied idéal pour passer en mode 2.0, avec un album à venir et la réédition du sublime « Temps de la réflexion », pour nous enivrer de la voix virevoltante de Julien – qui officie également au sein de Rufus Bellefleur – et de celle plus gratouillante de MiLKa, de nous fracasser les uns contre les autres en essayant de suivre la furia des guitares ou nous démonter la tête à grands coups de groove métallique. En mélangeant tout et son contraire, Psykup s’est taillé une place à part sur la scène métal hexagonale, posant les bases d’un mythe appelé à durer longtemps, très longtemps… Alors, quand ces cinq iconoclastes viennent poser leurs griffes sur la scène du Mediator, on s’échauffe bien comme il faut et on vient prendre une bonne petite dose de rock électrique et électrisant…
OLIVE DE NEWPORT
Lorsque l’on prend une bonne petite claque musicale ces temps-ci dans notre bonne vieille contrée, il y a de fortes chances pour qu’Olive de Newport, aka Olivier Raynaud, soit de la partie. Batteur au sein du duo magique Leggings, tapeur en chef chez les audois de Groovy Shiva, défonceur de futs avec les coreux de Scrublands Gulls, frappeur au sein de Sonateen, duo hip hop turntable plus que prometteur, le voici qui ajoute une corde à son arc en venant ses vinyles sous le bras faire tourner les platines aux sons de ce qui le fait triper, de ce qui l’inspire, cette scène rock américaine, ce hip hop tout droit sorti des nineties. Surtout, faites attention, ne commettez pas l’erreur fatale, ce n’est pas parce que ce loustic sera seul ce soir que vous n’en prendrez pas plein les oreilles, bien au contraire. Alors, mettez-vous en condition et chauffez vos petites jambes musclées, elles vont être fort sollicitées en cette douce soirée de mai…
JEUDI 12 MAI /// 21h
EL MEDIATOR – avenue du Général Leclerc – PERPIGNAN
JEUDI FREE – GRATUIT