Sidéré ou sidérant, on a fortement envie de céder à la tentation Eddy Wonka…
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Dans le réseau viscéral d’Eddy Wonka, il y a ceux qui se jouent des images, ceux qui, « sidérés », sont dépassés par l’action et ceux qui, au contraire, en sont partie prenante, il y a des pandas devant lesquels on a envie de se prosterner et des humaines aux contours anormés, il y a de tout et c’est ce qui fait sa richesse. Dans son univers sans jugement, on préfère vivre sans se préoccuper de ce que l’autre porte ou est, on danse et on rit parce que, finalement, rien n’a vraiment d’importance dans ce monde de fous. Et au bout de la nuit, fatigué et une banane franche sur le visage, on rentre, seul ou pas, avec le sentiment qu’être un peu « sidéré », ça ne fait pas de mal de temps en temps…
Freya Kor nous entraîne dans la « légendaire » nuit parisienne où les rois et les reines font souffler un vent de liberté totale…
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Lorsque vient le moment pour l’obscurité prend le pas sur la lumière, où peu à peu s’oublient les ombres de la norme, une voix peut se faire entendre pour nous prendre par la main et nous entraîner, telle Alice au pays de la folle night, dans un tourbillon fait de beats entêtants, de transe magnétique, de corps qui s’enchaînent et se déchaînent, de reines et de kings aux genres mêlés, de barrières qui s’évanouissent pour laisser le champ libre à l’exultation des sens. Quand la ville dort, il nous faut un guide tel que Freya Kor si l’on veut espérer pénétrer, avec quelque chance de succès, les mystères de ces lieux sans interdits, où seuls comptent la fête, la danse, l’amour, quelle que soit sa forme, son nombre ou sa finalité, endroit « légendaire »où tout devient possible même l’improbable, où chacun peut être, devenir, rester, celui ou celle qu’il souhaite, où l’électro fait tressauter les corps pour mieux réussir à étourdir les âmes. Peu importe le flacon pourvu que l’ivresse, au propre comme au figuré, soit au rendez-vous de cette nuit sans fin, sans autre faim que le plaisir et l’insolente légèreté d’esprits libres. Et qui sait, peut-être que demain, ou après demain, emportés par la bulle pop de Freya Kor, quelques a priori malsains, quelques idées préconçues nauséabondes, tomberont enfin et, grâce à un petit peu de magie, talons hauts, jupes sexys, hauts moulants (avec ou sans nombrils apparents) et maquillages flashy entreront dans les critères des tenues républicaines !… En attendant cet utopique moment, laissons-nous donc happer par l’effervescence joyeuse de la pop de Freya Kor, il y a là largement matière à merveilleux étourdissement…