Les sorties albums du 22 janvier

Notre petite sélection hebdo – et non exhaustive – de sorties sympas et dignes d’une écoute curieuse…

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Les temps moroses semblent de jour en jour se rapprocher un peu plus, nous laissant à la fois déprimés et anxieux à l’idée de vivre une saison de plus sans tous ces concerts, tous ces festivals, qui nous mettent un peu de ciel bleu dans un coin de la tête. Cette nouvelle catastrophe annoncée – et pas encore confirmée, croisons les doigts pour qu’elle ne le soit pas ! – ne doit pas malgré tout nous faire oublier qu’envers et contre tout de beaux albums sortent chaque semaine, et que parmi ceux-ci il y a de fort belles choses, des sons intéressants, différents, des retours inattendus et des confirmations réjouissantes. Alors, cette semaine, comme toutes celles qui ont précédé et celles qui viendront, jetons donc une oreille sur ces nouveautés et, ainsi, soutenons ces artistes pour qui l’avenir est toujours et encore en mode flou !…

Comme toujours, si vous voulez en découvrir un peu plus sur une sortie, cliquez dessus 🙂

 

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Eliott Jane – « À la vie, à la mort »

Entre universel et intime, pour Eliott Jane, le temps qui efface les douleurs fait une sublime histoire à raconter, à la vie à la mort…

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Jeter les mots contre un mur en espérant qu’ils trouvent un écho, qu’ils remettent les compteurs à zéro, effacent les douleurs et l’indicible sentiment de perte qui peut advenir lorsque l’on perd un être aimé. S’étourdir jusqu’au bout de la nuit dans les volutes d’une musique synthétique, pop aussi légère que l’humour est sombre, la laisser nous envahir, nous submerger pour que d’un coup d’un seul nos nuits fauves redeviennent des promesses de demain vivant. Tendre la main aux jours qui s’effilochent et leur hurler en douceur que le monde n’est plus le même depuis, qu’on regrette toutes heures où l’on buvait le dernier verre de trop sans se préoccuper du lendemain, où l’on prenait le dernier métro en sachant qu’il y en aurait des centaines d’autres, où les mégots que l’on écrasait racontait des histoires de super-héros. Et se dire que cette chienne d’histoire, celle d’Eliott Jane, comme celle de tant et tant de personnes avant et après elle, est aussi brutale que belle, intense que mélancolique, et donne une furieuse envie, face au destin, de lui chanter face contre face qu’entre lui et nous, c’est « à la vie, à la mort »

 

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