En ces temps où l’on récupère peu à peu quelques libertés, où s’éloigne pas à pas le spectre d’une pandémie dramatique, quelle drôle d’injonction contradictoire que celle que nous fait Kazimir en nous priant, dans la langue de Shakespeare, de rester à la maison. Quelques notes d’un rock pur et doux pour dire aux petites fourmis agitées que nous sommes, habituées à courir dans tous les sens sans but apparent ou sensé, un vibrant « Stay at home » histoire d’éviter les virus, la peine, la colère, les drames petits et grands, de garder nos distances pour ne pas faire de rencontres du troisième type ou d’être confrontés à la folie des hommes, à son impact sur son environnement, quelques mots simples pour nous dire de rentrer à la maison, et d’y rester, pour être safe et enfin pouvoir rêver à un demain meilleur, à un ailleurs plus enthousiasmant. Et même si l’histoire que Kazimir nous raconte a un petit goût de fin du monde, pas de panique car il semblerait que finalement tout se termine bien… Rendez-vous à la fin du monde pour voir si ces parisiens à l’accent US avaient raison !