Le temps qui passe, les gens qui vont et viennent, les espoirs qu’on pose sur son futur qu’il se déroule ici ou ailleurs, les chemins que l’on emprunte pour aller de l’avant et grandir, les moments bons ou mauvais que l’on croise au fil de nos pas enthousiastes, quoi que l’on fasse, quoi que l’on vive, on a toujours dans un coin de la tête un lieu, une famille, un événement, qui nous ont construits, portés, encouragés, parfois blessés aussi.
Forcément, lorsque l’on entend les mots, simples et emplis de joie sincère, d’Alexen qui nous disent que « rien n’a vraiment changé » entre celui qui a découvert la musique enfant, fait ses premiers pas sur scène, est parti se promener à la rencontre du monde, et l’adulte qu’il est (presque) devenu aujourd’hui, on ne peut que s’y retrouver. Et, surtout, on ne peut s’empêcher de penser à tous ces instants magiques qui ont peuplé notre existence, nous ont porté vers ailleurs sans jamais nous faire oublier la terre où l’on est né et les gens qui nous ont accompagnés. Alors, un joli sourire aux lèvres, on peut comme Alexen jeter un coup d’œil dans le rétroviseur avant de repenser au présent, envisager l’avenir et se dire qu’on a finalement une belle vie.