Parfois, une « simple » chanson peut trouver un écho dans l’actualité et d’un coup d’un seul prendre une dimension différente. En nous proposant « Gare de l’Est », Noam Kad nous plonge dans un passé peut-être pas si révolu que cela, dans un monde où certains êtres humains sont prêts à oublier ce qui fait leur essence même pour des idéologies dépassant tout entendement, celles où les plus fragilisés, les plus faibles, deviennent victimes de comportements en dehors de toute intelligence, de toute humanité… Piano, voix, violon, la simplicité mise au service de mots qui font mal, qui œuvrent pour la mémoire, pour que jamais la bête ne resurgisse, pour que l’immonde brume brune ne nous recouvre pas à nouveau… Et quand on voit ce qui se passe sur d’autres continents, voire pas si loin de chez nous, on se dit que ce travail de mémoire n’est jamais inutile…
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