Sur la peau laisser une trace de sa vie, avec ses courbes et ses déliés, ses blessures plus ou moins secrètes et ses joies plus ou moins grandes. Sur cette peau qui vibre et porte les stigmates de tous ces mots qui dorment en nous, se dire qu’il n’existe aucune limite à toutes ces propositions tracées fait de chair et de sang, chercher à découvrir tous les secrets que l’on cache en les exposant au plus grand nombre. Sur sa peau écrire à la faveur de l’aiguille un à un les chapitres de l’histoire d’une vie, tous ces maux qui montrent que sa nature a toujours horreur du vide. Sur sa peau, laisser les notes tendrement pop de Lambert Corsi glisser, s’accrocher un instant puis repartir, ses mots imprimer le désir et la beauté des sentiments, quelques lignes gravées à jamais pour porter haut ce « drapeau » où sont croqués ces mots qui gravitent autour du passé, du présent et de l’avenir, et fascinent le fond de ses pensées lorsqu’une guitare se fait entêtante et enivrante. Alors, à l’encre de des peaux conjuguées peut de dessiner le tableau d’un accord majeur où chaque couleur scelle notre sort…