Parce que dans ce monde de brutes épaisses un peu d ‘innocence ne peut pas faire de mal, parce que rien, finalement, n’est plus beau que les sourires et rires de ces petits êtres pas totalement finis mais ô combien précieux, Lili Em a dessiné sur son carnet blanc quelques notes vite devenues mélodies, quelques traits rapidement transformés en animation délicate, quelques mots destinés à exprimer le bonheur et l’espoir contenu dans ce « Petit Homme » aussi fragile qu’imposant, aussi petit que merveilleux. Quelques contours d’un humain en devenir, déjà porteur d’émotions folles et de sensations inouïes, et pourtant si loin de pouvoir s’exprimer pleinement. En toute simplicité, Lili Em nous invite à entrer dans le monde nouveau de ce petit homme tout frêle, suivre ses premiers rêves, ses premiers pas, et qui sait, retrouver au détour d’une note, d’un dessin, notre propre enfance aujourd’hui disparue. Car au final, nous avons toutes et tous été des « petits hommes » et gardons au plus profond de nous cette douce période merveilleuse…