On aurait pu être deux et ne jamais être seuls, on aurait pu accorder nos violons et que nos bouches gardent le goût d’absolu de nos amours folles, on aurait pu regarder la mer de concert et faire l’amour comme c’est écrit dans les chansons, on aurait pu laisser les guitares électriques déverser sur nous des torrents d’énergie capable de faire bouger nos corps frénétiquement. Il s’en serait fallu « de peu » pour que cet amour que nous conte Naguere soit heureux, pour que sa voix profonde et sensible nous emporte vers le bonheur plutôt que du côté sombre, pour que le névroses de l’un ne nécrosent pas celles des autres. N’en demeure pas moins que sous sa plume le négatif d’un couple devient une vague déferlante bousculant tout sur son passage et nous parlant de l’intime secoue les certitudes des cœurs tendres ou pas…