On a tous, quelque part, une petite voix en nous qui exhorte à partir en vrille, un démon plus ou moins facétieux qui nous invite à ne pas réfréner ces pulsions de vie qui tournent encore et encore en nous. Au bal de nos émotions fortes, ou faibles peu importe, comment ne pas, nous aussi, à l’instar de Maya Nashoba, renverser la table et s’accepter tel que l’on est, avec nos fêlures, nos envies, nos délires, nos ascenseurs émotionnels ?… Comment, comme elle, ne pas être enfin à l’écoute de notre « folie intérieure » pour lui laisser le champs libre ?
Peu importe que l’on soit seul ou entouré, peu importe que l’on vive une existence paisible ou que l’on chevauche la ligne rouge, que l’on aspire à la sérénité ou aux fougueux emportements insoumis, qu’il est doux de ne plus rien contrôler et, en la regardant dans les yeux, apprivoiser cette folie intérieure qui nous rend si libres et si fragiles, si riches et si heureux.
Et tant mieux si cela nous amène à rencontrer l’univers de Maya Nashoba, un monde, que l’on découvrira plus complètement dans son premier album prévu pour le printemps 2024, fait de vulnérabilité et de flamboyance, de pureté et d’émotions, qui nous promet autant de plaisirs organiques que d’espoirs insensés.