Lorsque les nuages gris s’enroulent au-dessus de nos vies déprimées, quand les gens que l’on croise finissent par tous se ressembler et que l’absence de l’être aimé se fait trop difficile à supporter, qu’il est doux de pouvoir de nouveau sourire à la vie, de pouvoir être reconnaissant pour ce que l’on a reçu et heureux de tout ce que l’on a donné, qu’il est agréable d’être accompagné le long de ce chemin par une trompette qui joue pour les sourires, qu’il est merveilleux de voir les étoiles briller dans les yeux des petits et des plus anciens…
Un peut plus de dix ans après « Let her go », qui a bercé les jours et les nuits de certains membres de la rédaction, Passenger est de retour dans nos oreilles avec la réédition de ce titre « Life’s for the living », lui aussi extrait de l’album « All the little lights » (2012), où, épaulé par Foy Vance, il nous invite à prendre un peu plus conscience, si besoin est, que notre existence est par essence éphémère et qu’il convient de goûter à sa juste valeur chaque instant, en évitant si possible de perdre du temps et de l’énergie dans de vaines expériences dénuées de sens.
Un hymne qui n’a perdu ni sa superbe ni son intensité et qui, en une période aussi trouble que celle que l’on vit actuellement, apporte un peu de douceur et d’optimisme dans nos vies… A déguster, donc, sans modération, en attendant le successeur de « Songs for the Drunk and Broken Hearted », dernier opus en date de l’anglais, paru en 2021.