A tous ceux qui ont oublié les premières lignes, qui du haut de leurs sommets rasent nos cultures, détruisent nos terres, à ces messieurs du 1% qui ont décidé de nier la raison au profit de l’absolu marché, à toutes ces lois liberticides qui se profilent à l’horizon et nous condamnent à errer dans les limbes de la nostalgie d’un temps joyeux, d’un temps de « liberté », Alexandre Deschamps trouve les mots pour dire que cette liberté l’humanité des moins que rien, des dos cassés et des sans grade, il est d’actualité qu’ils viennent enfin la chercher, qu’ils décident de venir la cueillir, elle qui n’a pourtant jamais existé. Quelques mots simples, une petite mélodie enroulée autour d’un accordéon, il n’en faut pas plus à Alexandre Deschamps pour nous donner des envies de grand soir, des velléités d’indépendance, pour enfin vivre, pour enfin aimer et se sentir heureux, pour porter haut ce mot précieux qu’il nous faudrait toujours avoir comme règle de conduite : liberté !…