Dans la vie on peut tout voir en noir, déprimer systématiquement devant les tombereaux de mauvaises nouvelles qui s’accumulent devant nos portes, nos fenêtres, nos existences confinées. Ou alors, on peut comme Andréel se dire que tout cela n’a pas – trop – d’importance et qu’il suffit d’enrober notre quotidien d’une petite musique positive, un peu de samba funk brésilienne, de bossa nova, pour que tout aille mieux, pour que d’un coup d’un seul on se mette à voir la vie du bon côté. Comme lui, il suffit de se dire que l’on aime « les gens qui chantent », qui dansent, qui s’aiment ou se courent après, ceux qui ne se prennent pas au sérieux et se font fort de tout prendre avec une délicate légèreté. Comme lui, il convient de chanter quelques mots qui caressent et déposent un doux sourire sur les lèvres, qui déclinent à l’envi ce désir d’être dans le partage et l’empathie, l’insouciance et l’amour. Franchement, il faudrait être fou pour ne pas adhérer à ce programme et, en sa compagnie, aller caboter à la rencontre de tous ces gens qui chantent parce qu’ils sont heureux !