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Quand le monde tourne de travers, quand les hommes de bien sont aux abonnés aux absents et que chaque jour qui passe nous entraîne un peu plus encore vers l’abîme, que reste-t-il à faire ?… Pas grand chose ou tout, se taire ou dire, se lever pour combattre ou se coucher pour fuir le vide du quotidien ?… Ou, plus simplement, comme nous y invite Angebar, à se foutre de tous ces fous qui ne cherchent que le pire, de passer outre ceux qui travestissent la vérité et se mentent à eux mêmes, de sauter par dessus tous ceux qui ne cherchent nullement à construire mais seulement à ensevelir les autres sous leur propre médiocrité, bref à s’affranchir de ces pesanteurs qui trop souvent, nous plombent en permanence, avec comme mantra sans cesse répété, comme pour oublier que c’est aujourd’hui que meurt demain, un simple mot, promesse de vie, d’espoir, de rires et de délires à venir, de joies douces et inconscientes, un mot qui claque au vent de notre vie pour mieux la rythmer : « Respire »…
