Au fil des saisons, de ces jours qui lentement dérivent et semblent ne jamais vouloir finir tant ils comptent d’âmes en quête de plaisirs permanents, Paris nous captive, nous fait rêver ou nous repousse, parfois attirante, souvent éprouvante, insolante ou innocente, jamais indifférente. Paris, ville monde, capitale de nos vies (pour peu que l’on ait pas fait le choix conscient de lui tourner le dos plus ou moins définitivement !), coupée en deux par ce fleuve si tranquille et pourtant si fort, cette Seine qui depuis si longtemps inspire les poètes et les musiciens, cette eau où se reflètent nos peines et nos amours. De tous temps on nous a conté ses facéties et ses misères, ses joies et ses peines, parfois même l’on s’en est servi comme parabole bien utile pour éviter telle ou telle censure, tel ou tel danger mortel. Pourtant l’exercice n’est peut-être pas aussi facile qu’il n’y parait et nombreux sont ceux qui s’y sont cassés les dents – ou le stylo – en voulant trop en faire, en usant de trop de facilités. Fort heureusement pour lui, Arnold n’est pas tombé dans le piège et en douceur nous entraîne dans les méandres de cette « Seine » qui envoûte et cajole, féminine et douce mélodie qui nous entoure de tendresse et d’une jolie passion pour ce fleuve qui coule dans nos veines, que l’on soit parisien ou non… De quoi nous donner envie d’une petite virée parisienne pour flâner le long des quais de Seine…
Arnold – « La Seine »
Arnold nous révèle la beauté de la « Seine »