Dans les villes de solitude, les âmes esseulées déambulent dans des nuits fauves qui jamais ne semblent vouloir déchirer le voile de vies décousues. Ici ou là, errant dans des rues immobiles, des désirs dansent, ombres divines qui s’évaporent dès que la partie commence, dès que nos failles s’embrasent et ne nous laissent aucun repos, aucun endroit pour nous cacher, pensant nous obliger à subir leur loi sans espoir de retour. Il est temps, dès lors, de faire notre choix et, à l’instar d’Arthédone, de garder « la part du roi », parenthèse enchantée dans les brumes d’une ville incertaine, d’une existence qui parfois ne nous offre pas l’amour que l’on désire. Et tant mieux si cela se fait, comme ici, sur une petite mélodie, aux notes toutes légères, qui donne envie de sourire et de tomber amoureux de tous les parfums de ciel que l’on croise.
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