Avant qu’au loin s’enfuit nos jeunes années, que nos jeux les plus fous, « nos rêves de gosses » ne partent supplantés par nos idées d’adultes, nos ambitions plus ou moins maîtrisées, qu’à la fin de notre printemps, de notre été, quand vient l’automne de notre vie, on se retourne et voit avec peine tout ce que l’on a loupé, tout ce que l’on a laissé de côté, comment ne pas être nostalgiques et un peu tristes, comment ne pas se dire qu’on aurait pu faire autrement, mieux, plus délirant, plus en accord avec ces rêves que l’on a entassé au fil du temps en les oubliant au fur et à mesure ?… Alors, pour enlever cette camisole de raison, ce carcan de normalité à respecter, pourquoi ne pas emboîter le pas de ccux qui, comme Au Comptoir des Histoires, nous rappellent en musique, avec autant de légèreté que de douce nostalgie, qu’il faut toujours laisser une petite part en soi pour cet enfant que nous avons été, pour ces rêves que l’on a porté, pour ces jeux hors du temps, hors de la réalité, qui nous ont nourris et nous permis d’avancer plus vite, beaucoup plus vite, que ce quotidien auquel nous nous confrontons chaque jour qui passe. Et, qui sait, si nous arrivons à remettre la main sur notre panoplie de cowboys, peut-être trouverons nous d’autres indiens et d’autres desperados pour partir dans une nouvelle chevauchée fantastique !