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Dans nos villes de modernes solitudes, les rêveurs n’ont pas de place, pas plus, d’ailleurs, que ces petits bouts de nature qui pourraient nous faire croire que nous sommes encore vivants.
Dans ce monde qui va trop vite, trop loin, trop fort, on se plaît à imaginer que quelques mots en rimes pourraient changer les choses, qu’une délicate supplique pourrait inciter ceux qui sacent, ceux qui décident, de ne pas nous couper « l’herbe sous le pied » et, ainsi, nous permettre de rester connectés à notre réalité, aux parfums qui enivrent et aux rires qui emportent loin des soucis.
Dans notre idéal poétique, il y a, parmi tous ces poètes du quotidien, 3.14Air qui ouvre pour nous une fenêtre vers un ailleurs plus doux, plus merveilleux, là où tout reste possible, surtout le meilleur. Quelques notes électro-poétiques plus loin, nous avons fait un beau voyage immobile vers une contrée où l’herbe est plus verte, plus odorante, plus belle. L’avantage, c’est qu’au cœur de l’hiver, nul n’est besoin pour nous de faire de longs trajets pour y retourner, il suffit d’ouvrir les oreilles et les yeux et, l’espace de quelques instants, s’immerger dans cet univers plus « lent » mais ô combien plus enrichissant pour l’âme et le cœur.
