OK, après avoir passé plus de deux mois enfermés entre quatre murs, ne sortant que lorsque c’était exclusivement nécessaire, il se pourrait que nombre d’entre-nous aient eu tendance à laisser quelques plus s’installer ici ou là sur nos corps. Forcément, alors que sur les couvertures – et dans les pages intérieures – des magazines féminins commencent à fleurir les reportages et photos vantant les mérites d’une silhouette fantasmée, on peut soit se plier à ce diktat d’un autre temps soit, comme le fait la truculente québécoise Bermuda dans son hymne à la liberté et à la plénitude sans contraintes « Beach Bodé », dire à cette « dictature » du corps sculpté d’aller se faire cuire un kebab ailleurs. Car finalement, comme elle, on a juste envie de pouvoir enfin respirer, se faire plaisir, jouer au volley ou juste s’affaler comme une crêpe sur la plage, et qu’importe que l’on ait ou pas des kilos en trop – en trop de quoi d’ailleurs on se le demande bien ! – car l’essentiel est et sera toujours de se sentir épanoui dans son body… Surtout qu’en prime cela permet de s’éclater tranquillement sur des musiques aussi groovy et décontractée que celle-ci et de crier aussi fort qu’on le souhaite des mots, à l’humour bon enfant, qui, vu de ce côté-ci de l’Atlantique, ont parfois une tonalité et un sens qui nous échappe… Allez hop, tous en maillots, la plage nous attend pour une furieuse partie de beach volley dans nos Beach bodé…