Premier single de leur nouvel opus « Clancy », les deux furieux de Twenty One Pilots nous dévoilent « Overcompensate » et ça claque bien !
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Trois ans après « Scaled and Icy », il était temps pour le duo américain de remettre le couvert et nous balancer un son tout nouveau tout chaud. Chose faite et bien faite avec « Overcompensate », premier single du prochain album « Clancy » (tiens tiens il est pas mort celui-ci ?) qui sera dans les bacs le 17 mai.
Aucune surprise avec ce titre goupillé par Tyler Joseph et Nick Thomas, les deux furieux de Twenty One Pilots visiblement en forme, à savoir une batterie omniprésente et un flow qui embarque direct dans son trip intérieur. De quoi plaire, sûrement, beaucoup aux fans du groupe…
Incassables et inc(l)assables, Billet d’humeur écoute son cœur pour mieux nous faire kiffer son flow et ses mots
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« Inc(l)assables », les jumeaux Allan et Brice le sont assurément dans le monde du rap, singuliers et ne s’enfermant dans aucune case où les attends. Eux refusent de troquer leurs rêves contre une illusoire accélération du temps, eux préfèrent se nourrir de leurs racines, de piocher aussi bien dans la rumba que la chanson française, le R&B et la pop, pour dessiner une toile aussi riche que belle. Et s’ils nous livrent de temps à autres un Billet d’Humeur c’est à chaque fois en dehors des codes, pour mieux nous surprendre, nous embarquer dans un trip qui ne doit rien à l’ego. Alors, inlassablement, on se plaît à écouter ces flows qui font claquer les mots, sans caricature, avec puissance, qui enchaînent les rounds sans se fatiguer et bastonnent tous ceux qui ont pour habitude de trahir leurs propres rêves, leurs propres valeurs. En tout cas, le plaisir que l’on prend à découvrir ce Billet d’humeur est inépuisable…
Ze Gran Zeft dégoupille un bien bel « Suicide doors », fusion metal hip hop, qui fait du bien aux cervicales…
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Y’a des morceaux, comme ça, qui nous arrive en pleine mouille sans qu’on s’en aperçoive, sans que l’on puisse les esquiver, et font des dégâts monstrueux. Tiens, « Suicide Doors » des furieux de Ze Gran Zeft, par exemple. On le met, on se dit qu’on va écouter une petite sucrerie et bim, dans les dents l’uppercut monstrueux !
Voila donc une petite bande de punk rockers toulonnais, qui nous rappelle dans le bon sens du terme l’explosivité d’un Playmo à la grand époque, qui dégoupille un scud mélangeant allègrement hardcore, crunk, rock, hip hop histoire de nous casser le coccyx en mille morceaux. Le pire, c’est que ça marche et après une première écoute stupéfaite, on n’a qu’une seule envie, le remettre encore et encore pour jumper.
Forcément, cela met de bonne humeur et donne envie de découvrir le reste de ce futur nouvel album histoire de bien se décrasser les conduits auditifs !
Flem & Ladj se rencontrent pour nous inviter à vivre tout simplement…
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Dans ce monde qui se nourrit de nos illusions, de nos vies funambules, on essaie, la plupart du temps, de surfer sur la crête juste pour vivre, parfois pour survivre. Dans cet univers qui se fout de laisser de côté les plus fragiles, les moins adaptés, ceux dont le parcours ressemble à un grand huit, il suffit souvent de parler un peu avec l’autre pour gagner quelques centimètres de ciel bleu au dessus de sa tête. Dans cette société où certains se pensent forcément supérieurs parce qu’ils possèdent, un simple regard permet de comprendre que tout n’est qu’illusion, que nous ne sommes tous finalement que de petites créatures s’échinant à surfer sur la vague sans se noyer. Et lorsque les choses deviennent trop compliquées, trop dures, alors, « simplement », il suffit de se connecter à quelques mélodies, s’enivrer de quelques punchlines, pour s’évader et se dire que la vie, la vraie, elle est là, dans une rencontre, celle de Flem et Ladj par exemple, dans ces voix qui se mélangent et s’enrichissent, sans chercher autre chose que la transmission d’une émotion, dans ces mots qui disent en toute simplicité toute la folie de notre quotidien, de notre présent…
RPC se sent bien quand il peut dire qu’il vibre « dans ma ville »… et on ne peut que le comprendre…
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Dans la vie des kids de RPC, y’a une ville où il n’y a pas grand chose à faire, il pleut tout le temps même après le printemps, y’a de la pollution et les gens râlent tout le temps mais quand ils sont contents… Dans la DK City, le temps passe vite surtout quand l’ennui est au rendez-vous mais pour rien au monde ces trois-là ne changeraient de coin car c’est chez eux, l’endroit où ils zonent, là où leur cœur bat et où les amis se soutiennent toujours, contre vents et marées. Ici dans leur ville, ils se sentent bien et si, de temps en temps, ils ont envie d’en partir, il n’y a rien à faire, ils reviennent toujours au cœur de leur propre histoire, et même l’habillent de sonorités électro et guitare électrique pour lui déclarer leur flamme et chacun de clamer haut et fort qu’il n’imagine pas être ailleurs que « dans ma ville »… Mieux même, il suffit de fermer les yeux, de projeter dans nos esprits des images de nos propres cités, pour que leurs mots, que l’on soit de Dunkerque ou de Paris, de Bordeaux ou de Marseille, de Lyon ou de Perpignan, deviennent les nôtres…
Collectif Team Peace adresse un beau message d’espoir à tous ceux qui connaissent la difficulté d’être « dys »…
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Des mots qui se fondent et se confondent, des lettres qui jouent les filles de l’air de rien, qui devant les yeux tourbillonnent et d’un coup font sens différent, des enfants qui souffrent et se perdent peu à peu dans un monde qui, parfois, feint de ne pas voir le problème, des adultes qui sourient en silence et se disent que tout n’est pas perdu, un handicap qu’on commence petit à petit à prendre en compte mais dont il est bon, de temps en temps, comme le fait si bien le Collectif Team Peace avec son titre « Dys », de rappeler le nom : dyslexie… et de ce prétendu défaut faire un flow qui parfaitement vient nous caresser et nous emporter, en roue libre à la poursuite de ces mots qui déraillent et se chamaillent, sensibles et joyeux. Et comme eux, faire de ce méli mélo de mots synonymes de maux une chanson qui nous offre une belle bouffée de positive vibration…
Quand RPC décide de le faire quand même et de nous faire tourner la tête avec son electro pop décalée, on ne regrette pas un seul instant…
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Bon, on va pas se mentir, le début de l’année est quand même pas fou fou, on pourrait même dire qu’il incite plus à la déprime qu’à la franche marrade. Aussi, quand déboule dans nos esgourdes un titre délibérément décalé et authentiquement adulescent, on ne peut que retirer ses moufles et applaudir des deux pieds !… On se doutait bien, pour avoir déjà craqué sur leur « Merci pour rien », que les Rappeurs en Carton était largement capables de nous filer la banane avec leurs titres. Et ce n’est pas parce qu’ils ont raccourci leur nom – oui, ok, RPC ça va plus vite et c’est important quand on a toute la vie devant soi ! – qu’ils ont perdu ce petit côté nawak et rappunk qui avait attiré notre attention. Pour preuve ce nouveau titre « J’vais le faire quand même », annonciateur d’un nouvel EP déjanté dont la sortie est prévue le 15 avril prochain, qui déroule avec délectation le fil de toutes ces expériences plus ou moins malheureuses, des essais plus ou moins intelligents, que l’on peut faire quand on a que ça à faire. Une fois de plus décalé et à prendre au deuxième degré – enfin on l’espère ! – ce nouveau titre file un sourire taille xxl et, avec sa rythmique électro pop, donne une furieuse envie de bouger son booty en rigolant bêtement… En tout cas, s’il y a une chose que l’on ne regrette pas, c’est de se laisser prendre à leur petit jeu…
Knox Hill fait sa « rockstar » avec son flow qui coule comme l’eau chaude sur nos épaules meurtries…
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Pour devenir une « Rockstar », Knox Hill peut compter son son flow pour le moins maîtrisé et rapide, soutenu par un riff de guitare ultra efficace… Ca sonne, ça claque et ça embarque sans coup férir… Une belle découverte en ce début d’année…
Loumi nous invite à nous évader dans les nuages en sa compagnie…
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La tête dans les nuages, les pieds sur terre, Loumi, paisible, pose son flow dans un « m’évade » qui vient caresser nos oreilles et nous embarquer dans un univers délicat. Ici, point de clash, point de haine ou de violence, juste l’envie de partager un moment hors du temps, un moment privilégié au plus près d’un homme qui a vécu, a vu, un gonze qui a ramé et a désormais des rêves à réaliser, des envies à assouvir, un futur à découvrir et un passé pour mieux le pousser à tracer sa route dans le game. Alors, doucement, sans se prendre la tête, avec Loumi, on prend de la hauteur et on s’évade vers cet ailleurs qui nous paraît si loin et pourtant si proche…
Plus « Carré » que les poteaux d’un but, le rap de Méca dégoupille un gros son pour nous enflammer le cervelet…
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Pour Méca la vie, comme son rap, se décline en mode « Carré » !… Carrées comme ces valeurs qu’il décline de titre en titre et dessinent à grands traits puissants et, parfois, rageurs, une personnalité aussi forte que ses mots, aussi positive qu’exigeante, aussi fraternelle que virulente envers ceux, nombreux, qui font tout pour nous empêcher de vivre en paix… Carrés comme ces fameux poteaux de cages qui, il y a longtemps, firent perdre cette équipe de Saint-Etienne qui lui tient tant à cœur… Carré comme ce désir de mixer dans un même album, « Onze Mondial », deux de ses passions, le rap et le foot, facettes d’une même pièce humaine où les passions sont exacerbées, où les mots, les postures, tiennent plus du théâtre que d’une réalité… Carré comme ce flow qui tape et bouscule, comme cette voix qui lâche les punchlines comme autant de scuds destinés à fragmenter nos cerveaux… Et peu importe dès lors que l’on soit de Saint-Etienne, de Marseille, Nantes, Lille ou de cette capitale si souvent honnie, la seule envie que l’on a à l’écoute de ce « Carré », c’est d’entrer dans le game de Méca en faisant partie de son onze de départ !
Avec son hip hop puissant, Méca frappe et marque un but en or en plein cœur de nos esprits…
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Fini l’échauffement, fini la rigolade, Méca a chaussé les crampons pour entrer sur le terrain et ça ne va pas rigoler !… Lui, c’est à l’ancienne qui va se la jouer, donner, prendre, passement de jambes à gauche, à droite, débordement de rimes en latéral pour mieux enfoncer le clou chez l’adversaire, le tout avec respect, s’il vous plaît !… Lui il est titulaire d’un permis de shooter les mots pour crier son amour haut et fort pour l’équipe de Saint-Etienne, pour ce foot qui le fait vibrer à domicile et à l’extérieur. Pas besoin de demander la vidéo, il a mis un pleine lucarne à ceux qui le pensait disparu dans les limbes du rap game, pas besoin de frayer avec la pop ou la variétoche comme certains autres, Méca remet les pieds sur terre, sur cette terre de Geoffroy où il a vécu tant de sensations, pour mieux faire claquer le drapeau de son flow puissant, sans concession. Quelques mots, quelques punchlines, une mélodie douce qui donne le tempo, Méca, accompagné de ses complices Djemin et L’Incr, intégre un « Onze Mondial » aux accents flamboyants et se rêve dans la peau de ces joueurs capables, en un temps deux mouvements, de mettre une floppée d’étoiles dans les yeux des petits et des grands.
Vous le prenez comme vous voulez mais les Rappeurs en Carton, eux, vous disent merci pour rien !
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Dans la vie, on peut tortiller de l’arrière train autant qu’on veut, s’il y a bien quelque chose d’essentiel, de vital, dans notre société c’est la politesse, celle qui nous fait sourire à l’inconnu qui passe, celle qui nous pousse à dire merci à ceux qui nous aident, nous poussent, nous portent. On peut le faire sur le moment, à l’instant même où cela est nécessaire, mais on peut aussi se demander, dans un moment de flottement et de glande, à qui on pourrait dire merci le jour dit, au moment où on serait arrivé au sommet, recevant une récompense ou juste par pure gentillesse. Les Rappeurs en Carton, avec leur fraîcheur, eux ont trouvé la bonne formule, en tout cas celle qui leur correspond. Alors oui, ils veulent, sur le son entêtant de Konga, dire merci à qui, à quoi, à lui, elle, vous, nous, eux, mais devant l’ampleur du travail, ont fini par se dire que le plus simple, serait de dire « Merci pour rien », merci à personne, merci pour tout et pour rien, et de le faire avec un smile sincère, juste par plaisir de partager ce merveilleux kif qu’ils ont à produire des sons et à fouler les plus belles scènes de France et de Navarre… Alors, nous aussi, on a envie de leur dire merci, pour ce second degré et cette auto-dérision qui nous rappelle, toutes proportions gardées, celle que l’on a pu apprécier dans un autre millénaire en découvrant « Wayne’s World »… Merci pour tout les boys !
Dub Silence cherche son blaze et on a qu’une envie, les aider…
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Hey, si demain je me mets à faire de la musique, avec ou sans basse électrique, une chose est sûre, je ne suis pas convaincu de garder mon nom, pas assez sexy, pas trop facile à prononcer, dur à écrire, à retenir, ni assez fun ni assez hype. Non, il faut que je me trouve un pseudo, un truc qui claque et me fait immédiatement sortir du lot. Oui, c’est ça, faut que je « cherche un blaze », tout nouveau tout beau, inédit et percutant, une signature qui en jette tout en collant à ce que je suis, à qui je suis. Facile me direz-vous !… Pas sûr, pas sûr… J’ai cherché, pas trouvé, reniflé, pas adopté, et puis voila que Dub Silence vient à ma rescousse, avec ce joli talent à trousser des mélodies qui groovent et swinguent, qui prennent appui sur un lit reggae/hip hop pour mieux s’en échapper et aller voguer vers d’autres horizons. Avec cette petite bande qui, de loin en loin, nous régale avec ses titres et ses clips bourrés d’humour et de bonnes vibrations, tout va tout de suite mieux pour moi, mon avenir patronymique s’éclaire et se nourrit de leurs propositions. Serais-je MCilence ou MCie Sauteuse, ferais-je bientôt mes premiers pas en tant que MCimetière ou Mcylindre, je ne le sais pas encore mais une chose est sûre, c’est qu’en attendant, j’aurais pris une petite dose bienvenue de plaisir simple, un shot d’énergie positive, une bonne rincée de bonne humeur. Alors, que je trouve ou non le patronyme qui fera de moi une star mondiale, au moins grâce à Dub Silence j’aurais eu quatre petites minutes de sourire gratuit…
Krass nous invite à faire le point sur une génération qui en veut toujours « plus »…
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Génération X, Y ou Non Non, génération perdue ou pleine d’espoir, qu’il est dur lorsque l’on sort à peine de l’enfance de trouver sa voie dans un monde qui ne nous attend que pour faire de nous une énième machine à consommer aveuglément. On se heurte parfois au manque de boulot, aux problèmes récurrents d’argent, les uns allant avec l’autre, à ces vies personnelles instables qui font de nous des électrons libres à la poursuite permanente d’une étincelle de bonheur. Alors, on danse, on s’enivre de sons plus ou moins doux, plus ou moins hypnotiques, pour mieux s’oublier, pour mieux s’étourdir et ne plus penser. Penser à cette voix, celle de Krass, qui nous rappelle que l’on fait partie d’une génération qui en veut toujours « Plus » sans forcément avoir les moyens de ses ambitions, et que, comme beaucoup, on ressemble à ce papillon qui volète autour d’une lumière artificielle et finit toujours par se brûler les ailes. Clic-clac font alors les illusions lorsqu’elles s’abiment sur le lino mais reste malgré tout cette lancinante mélodie synthétique qui porte un flow nonchalant et que l’on pourrait imaginer dépressif s’il ne recelait pas d’aucun d’humour et de second degré apparent. Mais au bout du compte, on a juste envie de dire encore plus à cette voix hors cadre qui nous rappelle que pour toute une génération l’époque actuelle est aussi synonyme de début de la faim…
La Pire Espèce a raison, nous sommes tous « Pirate » de nos vies décousues…
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Un style pas si hostile que ça, un stick deux sticks histoire que le flow se fasse plus fluide, que les mots qui sortent ne ressemblent à aucun autre, quelques punchlines qui claquent au vent pour que la tribu se réunissent plus facilement sous la bannière d’un Cerbère à huit têtes, des rimes qui s’enchaînent, sans parfois se répondre mais toujours cette idée de nous emporter dans un univers cohérent, parfois cash, parfois universel… Finalement ce n’est peut-être pas La Pire Espèce de représentants du hip hop qui aujourd’hui dans nos oreilles avides dépose un son « Pirate » qui groove et flotte au gré des courants, mais bel et bien 8 membres ultra efficaces d’un gang sudiste qui pose une première pierre bien lourde, bien puissante, dans le jardin de nos habitudes sonores. Entêtant à souhait, douce invitation à se laisser porter par les flows posés sur une mélodie qui fait bouger la tête, nul doute que ce titre est de ceux qui entrent dans le cerveau à la vitesse d’une balle dum dum et n’en ressortent pas facilement… Un premier essai concluant que l’on a hâte de voir transformé lors des prochaines livraisons soniques du crew montpelliérain, surtout si, comme ici, elles sont portées par des clips – pourtant DIY ! – aussi travaillés et cinématographiques !