ANDRÉ FERNANDEZ – « The Yoghourt’s way »

Peu importe la maîtrise ou non de la langue de Shakespeare, lorsque André Fernandez prend sa guitare, le rock prend des accents seventies qui nous font du bien…

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Dans la vie il y a ceux qui parlent la langue de Shakespeare et ceux, peut-être plus nombreux, qui comprennent vaguement de quoi on cause et essaie au maximum d’éviter toute conversation qui pourrait se passer en anglais. Au milieu de tout ça, il y a quelques furieux qui ne lâchent pas l’affaire et, tant bien que mal, baragouinent un anglais yoghourt qui fait plus ou moins illusion. 

Cette langue, André Fernandez, lui, la maîtrise plutôt bien et peut donc se permettre de se moquer – gentiment – de ses collègues qui font autant d’efforts pour aussi peu de résultats probants. Et comme il sait que ça ne date pas d’aujourd’hui, il le fait en enrobant ses mots avec une mélodie rock aux sonorités seventies qui, outre le fait que ça fait beaucoup de bien à entendre, colle à la perfection à son sujet. Qui plus est, en invitant quelques amis à partager sa recette – dont Sanseverino le magicien des mots en français ! -, et en jouant parfaitement l’autodérision, il nous donne encore plus envie d’entrer dans sa « Yoghourt’s way » pour y danser et faire le plein de bonnes ondes.

Il semblerait qu’un album soit en approche rapide, donc s’il est du même tonneau, on devrait vibrer encore plus sur les vibrations électriques de son rock aussi vintage qu’absolument fabuleux ! 

 

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COMBES – « Cité béton »

Au cœur de nos cités en béton, les mots sont comme des fleurs qui invitent à des lendemains un peu plus optimistes.

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Au cœur de nos songes d’ailleurs, nos pas parfois nous mènent là où ne pousse que le béton, dans ces cités poussées depuis trop longtemps que l’on regarde désormais d’un œil moins amoureux. Métaphore de nos vies solitaires, cette « cité béton » où nous entraîne Combes est de celles qui donnent autant envie de rêver que de déprimer, nous étonnent et nous violentent. Peu importe ce que l’on met dans ces rêves, radieux ou sombres, peu importe les mots qui peignent un quotidien parfois un peu trop flatteur, ici on erre en attendant que demain soit plus beau, on gère son existence en bas de tours tétons qui n’apportent plus vraiment un sentiment de modernité. Et si, malgré tout, ses habitants l’aiment encore, c’est aussi parce qu’elle est mise en valeur par de jolies mélodies telle que celle de Combes ! 

 

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ADONIS – « Les papiers »

Qu’on soit d’ici ou d’ailleurs, que l’on ait ou pas des papiers, rien, jamais, ne sera plus beau que le sourire et l’amour d’une maman…

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Un jour l’espoir d’une vie meilleure les a poussé à partir loin de chez eux, là où le soleil ne brille pas tous les jours, où la misère se partage plus vite que les richesses. Un jour, le fils a serré sa mère dans ses bras et le cœur vaillant s’en est allé vers cet eldorado tant rêvé. Un jour, la réalité cruelle l’a rattrapé et même avec une maison, un travail, une vie, la porte s’est refermée, le laissant seul avec un goût amer d’échec dans la bouche, repartir vers ce passé qu’il pensait derrière lui pour longtemps.

Une histoire simple, d’espoir et de désillusion, comme tant en vivent chaque jour ici ou ailleurs, l’éternelle histoire de ces « papiers » qui manquent et contraignent au retour vers le pays que l’on a quitté avec des étoiles dans les yeux.

Une histoire trop banale dont on ne peut s’enorgueillir lorsque l’on est du côté de ceux qui referment les portes, mais qu’Adonis transforme, par la magie de sa plume délicate, en petit moment hors du temps, presque joyeux, tendre en tout cas. Et s’il adresse ce message à toutes les mamans du monde, c’est aussi pour leur dire qu’elles doivent être fières de leurs enfants, qu’ils soient loin ou juste à côté, qu’ils aient accompli leurs rêves ou pas, parce que rien ici-bas ne remplacera jamais l’amour et le sourire d’une mère…

 

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ALEX DEVANT LES CIMES – « Pimente l’existence »

En mettant à nu nos désirs, Alex Devant les Cimes pimente (un peu) notre existence…

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Des corps qui dansent l’un à la recherche de l’autre, des existences qui ont fait le tour des gestes en silence, des soupirs qui trahissent tous ces instants que les amants volent à l’éternité, on cherche tous, finalement, que nos vies trouvent, ici ou là, un peu de piment. On a tous, ainsi, des jardins secrets où s’épanouissent des désirs plus ou moins assouvis, des lieux intimes où se mêlent des sentiments fulgurants.

Pour la majorité d’entre-nous, cela reste en l’état, fantasmes qui nous traversent et parfois nous éblouissent ou nous font souffrir. Pour Alex Devant les Cimes, cela se traduit par des mots délicats qui jouent avec les sens pour dire sans trop en dévoiler, pour suggérer et gentiment nous titiller. Alors, en se lovant au cœur de sa mélodie caressante, on peut s’abandonner à nos désirs plus ou moins secrets et, enfin, sublimer tous ces moments que seule notre intimité doit connaître ! 

 

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LAURA CLAUZEL – « Minuit »

A minuit les corps dansent comme des diables et, ne répondant plus de rien, s’abandonnent avec délectation à des plaisirs langoureux.

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« Minuit », heure improbable où rien ne semble être vraiment ce qu’il prétend. A cette heure, il y a des corps qui se lovent et d’autres qui dorment, il y a des amoureux qui se couvrent pour ne plus entendre le vacarme du dehors, des doigts qui se perdent en de milliers de caresses pour oublier demain. A minuit, les soupirs rendent fréquentables nos tourments intérieurs et nos yeux taisent tous ces mots que l’on retient.

A minuit, la beauté fait des étincelles dans les cœurs de ceux qui la regardent, changeant la pénombre en éclatante lumière. Là, au mitan de la nuit se rassemblent les âmes sœurs qui, chevauchant leurs corps échevelés, se découvrent des affinités élémentaires, inspirant le souffle chaud de l’autre pour s’en nourrir et sublimer l’instant. Peu importe le bruit du monde qui tourne autour, à minuit, les amants, ivres de vie et d’envies, sont seuls et tous, particules explosives dans un univers au ralenti. 

A minuit, Laura Clauzel doucement parcourt la gamme de nos sens avec des mots délicats qui traduisent à la perfection nos errances amoureuses nocturnes, et de sa mélodie douce transforme celles-ci en instants de vie universels. Anges ou démons, sous sa plume, nous nous laissons tous étourdir par cette vague de plaisir aussi irrésistible que magique. Alors, ensemble, avançons les aiguilles de nos montres pour qu’il soit enfin, et pour toujours, minuit.     

 

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VASLO – « Amours »

Vaslo se demande ce qu’est l’amour et fait de ses mots puissants les moteurs d’un début de réponse à cette éternelle question…

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L’amour au singulier comme au pluriel, éternel étonnement pour femmes et hommes, immuable mécanique que l’on ne comprend pas totalement. L’amour en passion ou en surface, avoué ou à jamais gardé secret, résolu ou frileux, à deux ou à plus, peu importe comment on le ressent, on le vit, il nous surprend toujours et nous bouscule qu’on le souhaite ou non. L’amour, c’est un ou plusieurs, qui sait !…

C’est en tout cas limpide lorsque le flow de Vaslo nous prend par la main et nous entraîne vers ces « amours » qu’on a du mal à définir simplement, impalpables et pourtant acceptant des mots pour les dire. Et s’il pose la question, ancestrale, de savoir ce qu’est l’amour, il sait surtout tenter quelques réponses qui font écho à nos vies, à nos sentiments, aux aléas de nos quotidiens sentimentaux, avec des hauts et des bas. Les mots qui s’entrechoquent alors sont de ceux qui savent exprimer les choses sans céder à la facilité, sans se perdre dans d’inutiles circonvolutions. Au bout du compte, une fois l’ivresse de cette mélodie servant à la perfection ces mots, peut-être n’aura-t-on pas la réponse à cette question éternelle mais, au moins, nous aurons pu y songer un peu et rêver beaucoup !

 

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3.14AIR – « Les gens sont comme la vie »

Les gens sont comme la vie, ils nous ressemblent trait pour trait, dans ce que l’on a de meilleur ou de pire, pour un jour ou pour toujours.

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Les gens sont comme ça, ils sont là, ils nous ressemblent, ils ont de la peine, de la joie, des colères, une vie. Parfois on les aime, parfois on les déteste, ils sont gentils ou brutaux, tendres ou étourdis, ils sont nous et réciproquement. Et tous ces « ils » que l’on croise jour et nuit, dans le métro ou dans notre miroir, au nord ou loin dans le sud, inconnus ou amants, on finit par ne plus les voir, on finit par ne plus y penser.

Alors, on se dit qu’il est bon que, de temps à autres, un 3.14Air nous rappelle, au creux d’une chanson délicate, que « les gens sont comme la vie », ils sont beaux ou moches, simples ou définitivement complexes, adorables ou méritant un mépris poli… et que, finalement, les gens c’est nous, que l’on soit jeune ou vieux, positif ou dépressif, amoureux ou content de ne pas l’être. Et que, comme tout le monde, il arrivera un moment où l’on ne prendra plus ce train fou qui s’appelle existence, où nous resterons sur le quai de la gare et regarderons tous ces gens qui, comme la vie, nous fileront entre les doigts.

 

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TELEGRAPH – « Crown »

Avec « Crown » Telegraph nous offre un clip en tous points parfait, et nous régale avec son son pop rock hyper efficace…

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Joue la comme Beckham !… Ah non, ça, ça va pas, c’est du foot, et pour le coup, c’est de basket dont nous parle le (superbe) clip de Telegraph !… On rembobine donc. Joue là comme Jordan !… Joue ta vie comme si elle était sur un parquet et en permanence te poussait à te dépasser, à aller plus loin que tes frontières intérieures. C’est en tout cas visiblement le credo du groupe qui avec « Crown », premier single de son futur album dont la sortie est prévue en fin d’année, nous offre un clip – dixit le premier sur le monde du basket en France et avec en invité très spécial George Eddy, la voix française de la NBA – véritable court-métrage portant de belles valeurs – le dépassement de soi, les barrières de préjugés et d’assignation que l’on abat, croire en ses rêves et ne jamais lâcher l’affaire ! – tout en restant hyper efficace.

Car en plus d’avoir de belles images – ce qui serait presque accessoire ! -, Telegraph a un univers pop rock qui embarque dès la première écoute, une sonorité que l’on entend peu de ce côté-ci de l’Atlantique et place le groupe dans la même famille d’Imagine Dragons, excusez du peu. Donc on résume, un titre tubesque imparable et entrant immédiatement en tête, un clip qui déchire et place la barre super haut pour les petits camarades qui suivent, un univers inédit, si avec tout ça vous ne craquez pas, c’est à ne rien y comprendre !… Nous, en tout cas, on a très très très envie d’avoir le reste de l’album dans les tympans histoire de confirmer que tous les titres sont des dunks aussi parfaits que celui-ci !

 

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MADJO – « Enfant sauvage »

Délicatement, Madjo nous invite à nous reconnecter avec l’enfant sauvage qui demeure en nous pour retrouver du sens à nos existences.

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En Madjo, comme en nous tous, vit un « enfant sauvage » intérieur qui ne demande qu’à s’exprimer. Dans notre forêt intime, peuplée de cauchemars et de rêves, celui-ci explore, s’émeut, a peur, se sent perdu et seul même au milieu d’une foule gigantesque. Trop souvent l’adulte que nous sommes (devenus) a oublié qu’il est là, qu’il suffit de rien pour lui permettre de revenir au grand jour. Trop souvent, il nous faut attendre un évènement plus ou moins dramatique pour, enfin, nous reconnecter à lui. 

Trop souvent, les fous inconscients que nous sommes oublient que cet enfant, lui, a compris depuis longtemps que la nature est importante, vitale même, pour son existence et qu’il convient de ne pas la détruire sous peine d’auto annihilation. Une fois cela compris, pourquoi, donc, ne pas se couler dans les pas de Madjo et délicatement caressés par sa douce mélodie, plonger en nous à la recherche de cet enfant sauvage bien caché ?… Pourquoi ne pas se couper du monde frénétique pour en soi trouver les ressources d’envisager une vie nouvelle ?… Autant de questions auxquelles elle ne répond pas directement mais en nous invitant à nous poser un instant pour, au milieu de la beauté des notes et des mots, ouvrir en nous quelques nouveaux champs des possibles !

 

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NAÏFIC – « Autochtone »

A la recherche de l’autochtone de nos propres espaces intérieurs, suivons Naïfic et avec lui enlevons ce maquillage qui nous cache l’essentiel.

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Autochtones dans nos villes impersonnelles et rendues froides par notre indifférence, nous traversons parfois l’existence sans nous préoccuper de tous ces autres qui ne font pas partie de notre tribu. Dans ce monde où tout va trop vite, où rien n’a vraiment d’importance, il arrive que surgisse la voix d’un chaman des temps modernes qui, accompagné d’une mélodie envoûtante, vient nous rappeler deux trois évidences et, en quelques secondes, tenter d’éveiller un peu nos consciences.

Car si chacun d’entre-nous est bel et bien « autochtone » d’une seule et unique planète, d’une seule et irremplaçable terre, Naïfic sait que nous avons tendance, collectivement, à ne pas en tenir compte, à ne pas y penser. Alors, en douceur, sans nous brusquer – bien au contraire ! -, avec quelques mots purs, faits de sens et d’émotion, il nous invite à enlever le maquillage social que nous revêtons tous chaque jour pour nous reconnecter avec la nature, les autres, l’amour. Vaste programme comme aurait dit l’autre, mais si on ne commence pas un jour, jamais nous n’y arriverons !… Autant, donc, que ce soit avec une mélodie aussi agréable que celle-ci !

 

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LES MARMOTTES – « Etats d’âme »

On se tourne autour, on s’aime, on a des états d’âme, on se quitte, on se retrouve, mais toujours sur une mélodie des Marmottes…

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Dans l’amour jusqu’au cou, on en oublie parfois ce qui a fait le sel de la découverte, ces instants magiques où tout est à découvrir, partager, cet passion fusion qui a tout bousculé sur son passage. On vit et dans nos vies qui s’effilochent, parfois on passe à côté de l’essentiel, on se concentre sur après demain sans penser à aujourd’hui. Puis, petit à petit vient le temps des « états d’âme », des questions et des doutes, de ces pas de côté que l’on fait et qui, peu à peu, nous perdent. Et un jour, sans que l’on ne s’en soit rendu compte, on regarde l’autre entre temps devenu un inconnu. Peut-on, alors, rattraper le temps perdu et de nouveau s’enflammer au contact d’un sourire revenu ?… Peut-on, pour le meilleur et jamais le pire, se dire que ce n’est pas la dernière fois ?…

Eternelles questions qu’à leur tout Les Marmottes se posent dans ce nouvel extrait de leur dernier album en date, « Dans l’amour jusqu’au cou », et trouvent ici une réponse en forme de chanson aussi virevoltante qu’émouvante, tendre que fougueuse. En quelques mots qui touchent du doigt l’essence même de ce que l’on a tous, plus ou moins, vécu un jour, Les Marmottes, accompagnés pour l’occasion par Philippe Prohom, réussissent – comme quasi systématiquement dans cet album ! – à nous entraîner dans leur univers léger et pourtant si profond, posant là une chanson qui transforme l’universel en miroir personnel. Nul besoin d’avoir connu l’amour qui s’enfuit pour y adhérer car ces « états d’âme » là sont de ceux qui peuvent parler à tout le monde, que l’on ait trop vécu ou pas assez.

Alors, avec cette petite bande de rongeurs aimables, prenons un peu de hauteur et partons à la découverte de cet amour qui est autant un roi qu’un mystère !   

 

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BT93 – « Les altruistes »

Mais où sont passés les rêveurs nous demande BT93 ?… En chacun de nous se trouve, peut-être, la réponse !

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Où sont les rêveurs, ceux qui veulent changer le monde ou simplement leur vie ?… Où sont ceux qui savent faire un pas de côté pour ne plus être dans la norme, dans le bon ton qui fait les mauvais comptes, où sont les frondeurs qui cassent volontairement les codes pour ne pas enfiler un costume de béton ?… Où sont les ravers qui se servent d’un beat hypnotique pour provoquer l’ivresse et le dépassement de soi ?… Où sont donc ces « altruistes » dont nous parle BT93 capables de ne pas se fondre dans le système pour être libres et provoquer l’art pour l’art ?… Où sont-ils donc tous, dans quelle dimension alternative naviguent-ils pour ne plus avoir affaire avec les contingences et exigences castratrices ?…

Peut-être ici et maintenant, peut-être nulle part ailleurs que dans l’imaginaire de Bernard Tanguy alias BT93, cet endroit un peu mélancolique, un peu persifleur, bourré de second degré et de phrases qui claquent aux vents mauvais !… Ou peut-être, si l’on se mettait à chercher un peu mieux, les trouvera-t-on en nous, plus ou moins bien cachés mais plus que prêts à en découvre avec nos petites lâchetés, nos grands renoncements, nos rêves inassouvis !… Comment savoir ?… Simplement en nous laissant envahir par le beat des « altruistes » et en ouvrant notre conscience aux mots tout sauf innocents de BT93

 

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GABRIIEL – « Sleeping »

Avec « Sleeping », nouvel extrait de son album « Treasure in the garden », Gabriiel une fois de plus nous embarque pour un sublime voyage…

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S’endormir en croisant les doigts, en espérant que ces quelques minutes hors du temps nous permettront de rêver, de partir à la conquête des mondes, des univers. Doucement plonger dans l’inconscience et, d’un coup d’un seul, s’imaginer marin au long cours voguant avec de somptueuses baleines, se projeter explorateurs de mondes extraordinaires peuplés de créatures fantastiques, naviguer dans les étoiles ou juste se poser dans une ville paisible.

Une fois encore, Gabriiel nous invite à fermer les yeux et ouvrir l’âme, à nous laisser porter par sa voix profonde et ses mélodies envoûtantes, juste pour le plaisir d’être dans un état entre veille et rêve. Avec « Sleeping », qui aurait tout aussi bien pu s’appeler dreaming d’ailleurs, nouvel extrait de son album « Treasure in the garden » paru au printemps dernier, c’est encore à une magnifique promenade au cœur de la beauté qu’il nous convie, là où chaque note crée en nous une sublime image, où chaque mot s’enroule autour de notre esprit pour lui donner une petite étincelle de bonheur.

Et quand, en prime, il nous offre un clip en noir et blanc élégant – imaginé par Mathieu Hobsterdre et véritable roman graphique court ! – carrément fabuleux et totalement onirique, on ne peut que plonger à notre tour dans cette douce mélodie ouatée et suivre en sa compagnie le chemin qui mène à l’univers de Gabriiel, là où la folk se fait universelle et incroyablement puissante émotionnellement. 

 

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MAX DARMON – « L’itinérante »

Quand l’amour toque à la porte ou fuit au loin, parfois les mots n’arrivent pas à franchir le seuil et tournent en nous timides et fragiles…

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Parce qu’il n’y a pas presque pas d’amours heureuses, ou comme diraient d’autres parce que les histoires d’A finissent mal en général, on se raccroche à des mots, des sons, parfois des mélodies, qui nous rappellent qu’un jour, une nuit, quelques mois ou quelques années, on s’est enivré au doux parfum de l’autre. Parce que l’on a tous, plus ou moins, participé à la grande aventure, on peut donner une peu d’importance, même fugace, à cet autre qui est venu, est resté et, peut-être, est parti loin, trop loin.

Parce qu’éternel est ce sentiment de perte amoureuse, on ne peut que comprendre ces quelques mots que Max Darmon habille de notes joyeuses pour évoquer celle qui n’est plus dans son atmosphère. Car il se peut que, comme lui, nous ayons connu « l’itinérante » insouciante ou manipulatrice, amoureuse ou blasée, et que l’on ait donné plus que de raison sans jamais rien attendre de plus que quelques instants infinis.

Peu importe dès lors qu’on soit tenté, en une injonction paradoxale, de fuir et de suivre, que les mots de Max Darmon soient cathartiques ou emplis d’espoir, cette grande aventure est tellement belle qu’à chaque fois on ne peut s’empêcher de partir à la recherche de celle qui sera notre itinérante !

 

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MARTIN SEIGNEUR & MOHAMED ERREBBAA – « C’est du bleu »

Du bleu partout et surtout dans le coeur lorsque résonne en nous la mélodie envoûtante de Martin Seigneur & Mohamed Errebbaa

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Du bleu au dessus, sur les côtés et devant, du bleu pour dire ce que l’on a en tête, pour décrire l’amour et celle que l’on désire… Du bleu qui sort d’un stylo bille ou s’habille de notes joyeuses, du bleu pour envelopper une voix venue d’un ailleurs ensoleillé pour nous réchauffer le cœur et l’âme… Du bleu tour à tour triste ou émerveillé, rieur ou sensuel, du bleu seul ou à deux… Pour Martin Seigneur et Mohamed Errebbaa, « c’est du bleu » partout, dans les yeux qui s’échouent dans les vagues, dans les corps qui fusionnent pour vibrer à l’unisson, dans les continents qui se rejoignent pour faire tourner les têtes et groover les cours… Alors, ouvrons nos yeux et nos âmes et laissons le bleu nous envahir pour nous emporter sur une déferlante de bonnes vibrations !…

 

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