Dans la vie il y a ceux qui parlent la langue de Shakespeare et ceux, peut-être plus nombreux, qui comprennent vaguement de quoi on cause et essaie au maximum d’éviter toute conversation qui pourrait se passer en anglais. Au milieu de tout ça, il y a quelques furieux qui ne lâchent pas l’affaire et, tant bien que mal, baragouinent un anglais yoghourt qui fait plus ou moins illusion.
Cette langue, André Fernandez, lui, la maîtrise plutôt bien et peut donc se permettre de se moquer – gentiment – de ses collègues qui font autant d’efforts pour aussi peu de résultats probants. Et comme il sait que ça ne date pas d’aujourd’hui, il le fait en enrobant ses mots avec une mélodie rock aux sonorités seventies qui, outre le fait que ça fait beaucoup de bien à entendre, colle à la perfection à son sujet. Qui plus est, en invitant quelques amis à partager sa recette – dont Sanseverino le magicien des mots en français ! -, et en jouant parfaitement l’autodérision, il nous donne encore plus envie d’entrer dans sa “Yoghourt’s way” pour y danser et faire le plein de bonnes ondes.
Il semblerait qu’un album soit en approche rapide, donc s’il est du même tonneau, on devrait vibrer encore plus sur les vibrations électriques de son rock aussi vintage qu’absolument fabuleux !