En prélude à son 14ème album, Indochine nous invite à découvrir son « Chant des Cygnes »… et à être plus fort encore face aux temps troublés qui s’avancent…
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D’une célébration à l’autre, alors qu’un été français troublé s’annonce, il est bon de voir revenir dans nos oreilles quelques mélodies rassurantes, quelques mots qui font sens et même parfois de plusieurs manières différentes… Un peu comme ce « Chant des cygnes » qui signe le retour d’Indochine à la nouveauté après 7 ans d’absence de ce côté-là, même si un album live est venu couronner une tournée dantesque.
Mystérieux sur la suite des événements, le groupe sème ici, et dans sa com autour du single, quelques indices sur ce que pourrait être ce futur album, voire le futur tout court du groupe… Quel que soit ce dernier, on attendra donc avec impatience ce 14ème opus de la bande emmenée par Nicola Sirkis, ce d’autant plus que s’il est à l’image de ce « Chant des cygnes » il ne devrait pas décevoir les fans…
Quoi de mieux pour tirer sa révérence que de laisser la musique, les mots et la voix du grand Karl parler au nom de tous…
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Sur la pointe des pieds il est sorti de notre univers, loin des lumières et de l’amour du public, loin de ses amis et de ces scènes arpentées pendant tant d’années. Comme d’autres avant lui, et malheureusement après aussi, Karl Tremblay, l’immense, à plus d’un titre, chanteur des Cowboys Fringants est parti chevaucher les étoiles pour l’éternité. Mais si le rideau est tombé sur le chanteur, et par ricochet sur le groupe qui aujourd’hui sort son ultime album, il fallait bien que « la fin du show » soit à l’image de tout ce qui a précédé.
Alors, de sa voix magnétique, le voici qui revient nous conter en accéléré cette vie qui l’a gâté, ses excès et ses fabuleuses aventures, ce fun en tabernak et ces corps qui réclament du repos, ces salles un peu partout dans le monde qui résonnent des cris d’amour des fans, de cette envie qui parfois s’en va et tarde à revenir. Forcément, à l’aune de ce destin fauché trop tôt, ce titre, et l’album dont il est issu, prend un écho tout particulier, émouvant et beau, triste et paradoxalement chaleureux.
Alors oui, le mot de la fin lui revient mais dans nos cœurs, une chose est sûre c’est que les Cowboys Fringants resteront à jamais dans un petit coin, nous donnant un zest d’énergie chaque fois que l’on y pensera avec le sourire, car à la fin du show, resteront à jamais ces images de concerts dans nos têtes, ces mélodies trottant dans nos esprits comme des petits lutins facétieux, ces mots qui nous ont apporté joie et émotion, et cette petite lumière, venue de tout là-bas dans l’univers, qui nous guidera lorsque nos vies seront un peu plus sombres…
On dit que les hommes disparaissent lorsque l’on cesse de penser à eux. Nul doute, alors, que Karl Tremblay sera éternellement dans nos mémoires !… Merci ben, l’artiste !
Quand on sera morts, nous n’en aurons plus l’occasion alors d’ici là, prenons exemple sur Léonie et kiffons notre vie à chaque instant…
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Le monde est petit, la vie trop courte, il y a trop de trucs à faire sur cette planète et beaucoup trop de raisons de se laisser aller alors pourquoi ne pas opter directement pour le meilleur, pourquoi ne pas laisser de côté toutes sollicitations négatives et ne penser qu’à voyager, s’amuser, danser, rire, partager, aimer, prendre soin de nous et de la planète, délirer quand on en a envie, ne plus penser à demain pour profiter pleinement d’aujourd’hui ?…
En tout cas, c’est que pensent les complices vendéens de Léonie, bien décidés à nous expliquer, avec moult exemples, qu’il faut impérativement voir la vie du bon côté et en profiter comme si demain ne devait pas exister. Et eux, visiblement, sont totalement raccords avec ce qu’ils prônent dans « Quand on sera morts » car non contents de nous balancer un son pop rock qui file la patate et donne envie de s’évader, ils sont allés dans des endroits du monde super sympas – Miami, New York, Los Angeles, Hawaii, Bali, Sri Lanka – pour y tourner un clip qui chasse en quelques minutes toutes nos idées sombres…
Y’a sûrement plein de trucs à faire sur cette planète de toute urgence mais quitte à s’y mettre autant le faire avec comme bande-son ce « Quand on sera morts » tout sauf triste et pessimiste !
Douze ans après son dernier album studio, le trio emmené par Beth Ditto revient avec « Crazy again » et n’a visiblement rien perdu de sa fougue…
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Cela faisait 12 ans, depuis a « Joyful noise », que Beth Ditto, Nathan Howdeshell et Hannah Blilie, alias Gossip, ne nous avait pas offert de petite pépite pop rock aussi douce à goût immédiat que dévastatrice une fois ingérée. Et voilà que, sans prévenir, le trio, de nouveau réuni après la parenthèse solo de sa chanteuse, déboule avec un nouveau titre, « Crazy again », prélude à « Real power », un album prévu pour atterrir dans les bacs le 22 mars prochain.
Cerise sur le cheesecake, ce premeir single est accompagné d’un clip qui remet notre mémoire dans le bon sens, nous rappelant à quel point l’univers visuel du groupe est encore plus percutant que son homologue musical. Soit une galerie de portraits de personnages un peu déglingués, un peu hors normes, comme Gossip aime tant les montrer depuis son « Heavy cross » phénomène mondial.
Aucune date de concert n’est annoncée pour le moment mais gageons que cela ne saurait tarder et que la petite troupe fera le tour des festivals internationaux dès l’été prochain, ce qui est plutôt une bonne nouvelle tant on se souvient de l’explosivité de Beth Ditto et de ses amis sur scène. On attend cela avec impatience et, dans l’intervalle, on s’enivre avec ce premier titre et, n’en doutons pas, les 10 autres qui composent ce nouvel opus.
Glass Mansions dédie ce clip à tous ceux qui n’ont pas compris que le look, l’origine ou le sexe, importent peu dans nos relations humaines.
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Dans notre quotidien, on est parfois victime (ou témoin) de discriminations liées au sexe, au look, à l’origine. Ces comportements, aujourd’hui, ne sont plus acceptables et, chaque fois qu’on le peut, il faut les combattre avec force et conviction.
Ça tombe bien, il semblerait que Jayna Doyle, la chanteuse du duo en provenance d’Austin Glass Mansions, n’en manque pas, de ces convictions qui permettent de lutter contre ce qui est injuste, contre ceux qui font le mal. Alors, avec son complice multi-instrumentiste Blake Arambula, elle a dégoupillé une petite grenade rock pop – dans la droite ligne de ce que peuvent dans la même famille nous envoyer de temps à autres Halsey, PVRIS, Royal & The Serpent – qui propose de faire, très ironiquement, une « Standing O »à tous les oppresseurs – conscients ou non d’ailleurs – et à ceux qui, par intérêt ou faiblesse, leur servent la soupe.
En espérant que cette voix, ô combien puissante, puisse porter et, ici ou là, allumer une petite lumière dans certains esprits. Ce n’est pas gagné mais si on essaie pas…
Avec « Crown » Telegraph nous offre un clip en tous points parfait, et nous régale avec son son pop rock hyper efficace…
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Joue la comme Beckham !… Ah non, ça, ça va pas, c’est du foot, et pour le coup, c’est de basket dont nous parle le (superbe) clip de Telegraph !… On rembobine donc. Joue là comme Jordan !… Joue ta vie comme si elle était sur un parquet et en permanence te poussait à te dépasser, à aller plus loin que tes frontières intérieures. C’est en tout cas visiblement le credo du groupe qui avec « Crown », premier single de son futur album dont la sortie est prévue en fin d’année, nous offre un clip – dixit le premier sur le monde du basket en France et avec en invité très spécial George Eddy, la voix française de la NBA – véritable court-métrage portant de belles valeurs – le dépassement de soi, les barrières de préjugés et d’assignation que l’on abat, croire en ses rêves et ne jamais lâcher l’affaire ! – tout en restant hyper efficace.
Car en plus d’avoir de belles images – ce qui serait presque accessoire ! -, Telegraph a un univers pop rock qui embarque dès la première écoute, une sonorité que l’on entend peu de ce côté-ci de l’Atlantique et place le groupe dans la même famille d’Imagine Dragons, excusez du peu. Donc on résume, un titre tubesque imparable et entrant immédiatement en tête, un clip qui déchire et place la barre super haut pour les petits camarades qui suivent, un univers inédit, si avec tout ça vous ne craquez pas, c’est à ne rien y comprendre !… Nous, en tout cas, on a très très très envie d’avoir le reste de l’album dans les tympans histoire de confirmer que tous les titres sont des dunks aussi parfaits que celui-ci !
Sam Frank Blunier cherche la petite bête sur le réseau avec « Web Promesses & Vidéo »
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Tous en réseau, nous sommes en permanence figés dans ces petites fenêtres dont nos vies ne semblent pas pouvoir se passer. Nous y trouvons la caresse d’une réalité augmentée mais est-ce la réalité ou l’espoir illusoire d’un ailleurs plus beau, plus heureux ?… Nous y cherchons l’amour, la vérité, l’information mais qui sait ce que nous y dénichons réellement. Selon nos errances, nos croyances, nos vies, on finit ou non par adhérer aux discours qui ricochent sur nous au fil des ondes mais qui peut dire qu’il sait réellement ce qu’il y fait, ce qu’il y laisse, ce qu’il en tire ?… Et peut-être même que, sans nous en rendre compte, on en devient un peu con à courir après une célébrité, une universalité, qui n’existent pas. En tout cas, c’est ce que nous dit gentiment Sam Frank Blunier lorsqu’il dresse, en une joyeuse petite mélodie groovy, le portrait de notre monde actuel, totalement connecté, qui, à coups de « web, promesses & vidéo » plus ou moins manipulateurs, sincères, nous fait oublier trop souvent que l’humain n’a pas besoin d’un carcan virtuel pour exister et se sentir bien… Et quoi mieux de le faire qu’avec une petite vidéo décalée et old school ?!…
Saint Chaos nous balance une petite pépite trap rock pour nous conter l’histoire de ses « Ghosts & monsters »…
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Dans le Saint Chaos de nos vies, on croise – trop – souvent des fantômes et des monstres, sans pour autant que l’on soit préparé à cela, sans pour autant que nos esprits soient prêts à les intégrer, à les accepter. On peut s’y perdre, s’y noyer, s’en accommoder, peut-être même adorer les sensations que cela procure, qui sait certains vont même jusqu’à se fondre dans cette famille ô combien dysfonctionnelle, mais au bout du compte, on est bien contents de pouvoir être accompagnés par une sautillante mélodie trap rock qui virevolte dans nos têtes et abolit nombre de nos peurs… Car quand sonne deux heures à l’horloge de nos nuits effrayées, il n’y a que cette petite musique, ces mots qui joyeusement nous parlent de « Ghosts & monsters », qui peut nous faire oublier toutes nos craintes et nous faire traverser le Styx avec le sourire…
Quand Louise Attaque nous invite à sortir de l’ordinaire, on ne peut que répondre présent !
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Comment répondre par la négative lorsque Louise Attaque, tout juste (presque) sorti de sa tournée 25ème anniversaire, nous lancer une invitation à écouter un son tout neuf, tout frais ?… Gaëtan Roussel, Robin Feix et Arnaud Samuel, petits coquins discrets qu’ils sont, ont profité de l’été pour mettre en boîte un album, « Planète terre », qui sonne comme un retour aux sources pour Louise Attaque, ce que confirme ce premier titre, « Sortir de l’ordinaire », qui surprend sans bousculer, ravi sans encore totalement déclencher l’hystérie (mais est-ce le but lorsque l’on a déjà bourlinguer ?!). Un morceau qui, en tout cas, donne le sourire et nous donne envie d’être le 4 novembre prochain pour écouter le reste de l’opus…
En prélude à leur nouvel album, les anglais d’Arctic Monkeys dévoilent un single élégant et lancinant…
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Après avoir (largement) convaincu lors du dernier Rock En Scène, les britanniques emmenés par Alex Turner nous préparent à l’arrivée, le 21 octobre prochain, de « The Car », leur nouvel album depuis quatre ans, en nous offrant un titre, « There’d better be a mirrorball », délicat et mélancolique, que l’on imaginerait presque sorti d’une bande-originale des années 70/80. Pas sûr que ce soit à l’image de tout ce nouvel opus d’Arctic Monkeys mais suffisamment intriguant pour que l’on ait envie d’écouter la suite…
Colours in the Street, une fois encore, nous offre une petite pépite pop rock qui file de jolis frissons…
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Comme nous l’avions déjà pu le noter dans nos pages, si l’on prend habituellement, voire toujours, référence sur les anglo-saxons dans le domaine de la pop, parfois même du rock, on oublie beaucoup trop souvent qu’il existe sous nos latitudes des groupes qui excellent aussi dans ce genre-là et nous offrent des productions qui sont largement au niveau, voire au-dessus, de ce que proposent certains artistes phare de cette scène. Pour exemple Colours in the Street qui, une fois encore, nous offre un petit bijou avec « A way to restart », un titre élégant et sensible, qui prend aux tripes et, en douceur, nous embarque dans son univers fait de sensibilité et d’émotion. Tout en douceur, tout en sobriété, Colours in the Street fait vibrer la corde sensible, celle qui fait se lever quelques poils sur nos membres et laisse en nous quelques traces sublimes. Une nouvelle fois, le groupe niortais nous offre une magnifique pépite qui s’écoute autant qu’elle se vit émotionnellement, qui procure de merveilleuses sensations et que l’on a hâte de pouvoir découvrir sur scène…
Dans les rues d’ici ou d’ailleurs, comme Indolore suivre cette femme qui va « danser le soir »…
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Ici ou tout là-bas, se perdre dans les rues d’une ville inconnue ou beaucoup trop arpentée, rester du côté de la lumière ou se fondre dans les ombres, courir après un être aimé pour ne pas se résoudre à le laisser partir, à ne plus être son phare, sans se poser de questions, « danser le soir » pour s’enivrer et oublier, se faufiler à l’abri des regards pour filmer sans se faire voir ce seul amour, fut-il fantasmé, peut-être trop réel, à conjuguer au passé ou au futur, comme Indolore garder l’espoir et, ici ou tout là-bas, trouver la plus belles des mélodies pour y coller ces mots qui disent l’amour en toute délicatesse…
Portée par une vibration pop rock, Lynn Kate nous embarque à la recherche de son « Party Boy »…
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Quelques mots qui filent sur une plage pour fuir la marée montante d’un amour sauvage, quelques verres d’alcool pour oublier l’ivresse des sentiments fous et forts, quelques notes échappées belles pour mieux laisser les rimes s’entrechoquer entre plénitude et descente furieuse, et au bout de la nuit cette course éperdue pour mettre la main sur ce « Party Boy » objet de tant de désirs, de tant d’espoirs. Comme une fenêtre ouverte sur ce champ des possibles amoureux, Lynn Kate initie son mouvement musical avec ce titre pop rock qui, de loin en loin, prend des chemins de traverse et nous embarque dans une belle traversée qui nous donne autant envie de nous déhancher qu’elle nous tourne la tête. Et qu’importe l’ivresse car au final, le flacon est diablement beau… et nous donne envie de découvrir le plus vite possible « Love and gone », cet album annoncé fin janvier…
Parce qu’il n’y a pas plus importante petite chose qu’une mélodie qui vient nous caresser et nous donner de belles émotions…
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C’est tout nouveau tout chaud… et parce que parfois la musique se suffit à elle-même, aucun mot, aucun commentaire, juste le son… et l’image… no comment !
Avec Amen Viana, l’énergie rock nous invite à rentrer « back home »
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Il est des histoires de luttes, de combats pour la liberté, pour l’égalité, des récits d’hier et d’aujourd’hui, peut-être même, qui sait, de demain, que l’on peut faire avec conviction sans pour autant opter pour la voie la plus sombre, la plus dure ou revendicative. Il est ainsi des mots qui portent encore plus lorsque l’on les fusionne avec une musique qui bouge, transporte et donne des ailes. Cela, Amen Viana l’a fort bien compris, lui qui évoque ces combats du siècle dernier pour l’égalité et l’émancipation des femmes et hommes noirs en faisant groover sa guitare, en mettant ses mots sur un rythme qui oscille entre sonorités funk, world et purement pop rock. Résultat, on le suit sans se poser la moindre questions dans cet univers qui fait sens sans perdre le sens du plaisir. C’est sûr, à écouter ce « Back home »hyper groovy, on a juste envie de le suivre longtemps…