Posez donc un peu vos soucis, vos vies enfermées, vos pensées sombres, et ouvrez vos cœurs, vos esprits à défaut de vos fenêtres, laissez-vous prendre par le doux murmure berbère de l’eau qui vient nourrir nos racines communes, essentielles, par l’entêtant rythme du handpan que caresse Chan (batteur du groupe nantais Alea Jacta Est) et se transforme pour lui en moyen d’exprimer cette créativité qui trouve sa source dans son passé, dans son histoire. En douceur, le temps d’une ballade délicate, « Awid Aman », le voici qui nous apporte un peu de cette eau nécessaire à la vie, de ce liquide si précieux que l’on en oublie parfois la valeur. Et si, par la force des choses, on ne comprend pas forcément les mots qui portent ce message, il y a bien une chose qui demeure universelle à l’écoute de ce titre aux contours aériens, l’émotion pure que l’on ressent en partant en sa compagnie faire ce beau voyage immobile…