Puisque notre terre brûle, mourrant petit à petit dans un silence poli, puisque nos sociétés égoïstes font semblant de regarder ailleurs même lorsque la nature se rappelle à leur bon souvenir et les force à s’enfermer dans leurs citadelles de solitude, il est bon que des voix s’élèvent pour en douceur rappeler quelques évidences que l’on oublie trop souvent, des choses tellement simples qu’on a trop tendance à immédiatement les zapper. Des voix telle que celle de Mostafa qui prête ses mots au Collectif Sanzaru pour délicatement nous prendre par la main et ouvrir nos yeux sur cette « terre brûlée » qui inlassablement pousse femmes, enfants et hommes à aller chercher ailleurs ce qu’ils ne trouvent plus sur la terre de leurs ancêtres, errant sur cette planète fatiguée en quête d’un ailleurs de paix, prenant en pleine figure l’insondable bêtise de ceux qui ne se sentent pas concernés et préfèrent l’argent à l’homme. Heureusement qu’il y a – encore – des artistes comme le Collectif Sanzaru pour prendre le mic pour mettre la lumière encore et encore sur les dérives de notre monde globalisé, qui savent mettre aussi bien mettre des images sur ces mots, pour les rendre plus forts, plus intenses, plus vibrants. Alors, avec eux, nous pouvons rêver éveillés de trouver avant notre grand départ des sociétés plus ouvertes, plus humaines, plus respectueuses. L’avenir appartient à ceux qui savent rêver alors rêvons ensemble !