Au cœur de nos songes d’ailleurs, nos pas parfois nous mènent là où ne pousse que le béton, dans ces cités poussées depuis trop longtemps que l’on regarde désormais d’un œil moins amoureux. Métaphore de nos vies solitaires, cette « cité béton » où nous entraîne Combes est de celles qui donnent autant envie de rêver que de déprimer, nous étonnent et nous violentent. Peu importe ce que l’on met dans ces rêves, radieux ou sombres, peu importe les mots qui peignent un quotidien parfois un peu trop flatteur, ici on erre en attendant que demain soit plus beau, on gère son existence en bas de tours tétons qui n’apportent plus vraiment un sentiment de modernité. Et si, malgré tout, ses habitants l’aiment encore, c’est aussi parce qu’elle est mise en valeur par de jolies mélodies telle que celle de Combes !