Dans le réseau viscéral d’Eddy Wonka, il y a ceux qui se jouent des images, ceux qui, « sidérés », sont dépassés par l’action et ceux qui, au contraire, en sont partie prenante, il y a des pandas devant lesquels on a envie de se prosterner et des humaines aux contours anormés, il y a de tout et c’est ce qui fait sa richesse. Dans son univers sans jugement, on préfère vivre sans se préoccuper de ce que l’autre porte ou est, on danse et on rit parce que, finalement, rien n’a vraiment d’importance dans ce monde de fous. Et au bout de la nuit, fatigué et une banane franche sur le visage, on rentre, seul ou pas, avec le sentiment qu’être un peu « sidéré », ça ne fait pas de mal de temps en temps…