Guitare en Scène 2018 – #Day 1

baware

Guitare en Scène 2018 : un début tonitruant

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Comme toujours en début d’année, notre rédaction se réunie afin de savoir quels vont être les événements que les uns ou les autres ont envie de couvrir, ceux qu’ils pourraient découvrir et ceux qui, pour telle ou telle raison – malheureusement de plus en plus une inadéquation de la programmation avec nos envies, nos goûts ! – vont être évités. Quand le nom du festival Guitare en scène, loin là-bas en Haute-Savoie, est arrivé sur la table, et que les premiers noms furent connus, votre serviteur fût le premier à être volontaire pour couvrir cet évènement. Imaginez, amis du sud, du nord, de l’ouest de la France, voilà un festival où il n’y a pas plus de 5000 personnes, où les programmateurs sont capables de proposer, rien que cette année, STING, JOE SATRIANI, DEAD DEASIES, ZUCCHERO, BLACK REBEL MOTORCYCLE CLUB,LES LIMINANAS… bref du vrai rock, sans rappeur simple et trop basique, sans dj planqué derrière des platines reprenant, en playback, le son commercial bouclé sur hit only… Dites-moi que ce n’est pas vrai. Eh ben oui, ce coin de paradis existe et, pendant 4 jours, se pose au pied des montagnes alpines, à la frontière suisse, à Saint-Julien-en-Genevois !

A peine arrivé, que l’on retrouve des confrères fort sympathiques (eh oui, la mafia La Grosse Radio est toujours dans les bons coups, big up à eux) dans un espace presse conçu aux petits oignons (transats, espaces co-working sécurisés, et bière fraiche !). Le festival n’a pas encore ouvert ses portes que déjà je sais que nous allons passer quatre excellentes journées. Je finis ma première interview avec les 4 jeunes du groupe MISS AMERICA qui auront à cœur de clôturer cette première journée, quand j’entends sur le site les premiers sons s’envoler de la scène Plug and Play. C’est ROSEDALE qui ouvre les hostilités. Dans un mélange de rock & blues, Amandyn Roses nous emmène progressivement vers de sublimes plaisirs auditifs, sous un soleil de plomb. Allongé près de la scène je savoure ce set… C’est exactement ce qu’il faut au moment de l’apéro, surtout quand on sait que derrière les DEAD DAISIES vont certainement attaquer fort !

Je profite de cette mise en bouche pour vous décrire les lieux, un large espace en arrivant sur site où les différents points de restauration entourent la petite scène à l’entrée. Point de monnaie virtuelle obligatoire, espèce et carte bleue sont acceptées quasiment partout (et donc pas de bracelet, crédit, longue queue à une banque… bref ici tu es comme à la maison…) et un rapide coup d’œil sur les prix, totalement raisonnables pour un festival à la frontière suisse ! Ensuite il y a un grand chapiteau avec la grande scène et de longs gradins au fond pour que tout le monde puisse en profiter. Des espaces réservés aux partenaires, aux VIP, des tables à l’ombre, des activités gratuites (qui veut son selfie avec Sting ?) et même au fond un coin massage !

Je suis interrompu dans mon tour du site par un animateur qui annonce le programme de la soirée, en plus des sets prévus, une JAM est organisé après le show de JOE SATRIANI… Avec une surprise ! Je m’approche donc de la scène pour la première tête d’affiche : DEAD DAISIES. Dès le début du set, Doug Aldrich, le guitariste, annonce la couleur : ça va faire mal aux oreilles (dans le bon sens du terme hein !)… Il ne fallait pas avoir oublié ses boules Quies à l’hôtel, car ça tape fort, très fort.. John Corabi au chant joue avec le public, le reste du groupe saute, pose, bouge dans tous les sens… et je ne vois pas le temps passer jusqu’au final où un hommage à Deep Purple raisonne longtemps dans ma tête !

Pendant le changement de scène je fais un petit tour dans les coulisses, un meet and greet a eu lieu avec les rockeurs juste avant leur montée sur scène et la sympathique spécialiste des réseau sociaux monte un petit clip pour diffusion quasi immédiate, très réactif la team presse !… Je pique quelques barres chocolatées (les points de restauration sur le site étant tous pris d’assaut par le public !) avant de rejoindre le Pape du solo de guitare électrique, JOE SATRIANI. Parrain de cette édition il nous offre 2 heures d’envolés, de reprises, de montées… Alors oui c’est bon, très bon, on reste admiratif devant une telle maestria, on ouvre grand les yeux face à la magie de ces doigts qui virevoltent sur les cordes sans effort apparent, sans même avoir l’air de bouger, on sifflote en choeur ces titres qui ont bercé notre jeunesse… mais à mon goût, le tout est un poil trop long… limite répétitif sur la fin.

Heureusement juste après, la venue sur scène pour la JAM de Doug Aldrich et de… ULI JOHN ROTH, l’ex Scorpions !… Dans un style inimitable, les voilà tous les trois sur scène pour un moment de partage de cordes. Même si les parties vocales ne me laissent pas un grand souvenir, celles de leurs grattes font plus que chatouiller nos ouïes. Ajoutez à cela leur plaisir visible de se retrouver ensemble sur scène et de faire participer le public à leur amour de la bonne musique, voilà un moment unique, un moment de festival… et au moment où j’écris ces lignes, je peux vous annoncer qu’il y en aura d’autres !… Petit aparté en passant… Au nom de tous mes camarades photographes, un grand merci à la team presse qui a su nous ouvrir les portes du pit photos pour ce moment magique, unique. Pour avoir couvert quelques festivals jusqu’ici, je peux vous dire qu’il est rare qu’une équipe en charge des photographes se décarcasse comme celle qui nous a accueillit à Saint-Julien pour nous offrir d’aussi fabuleuses conditions de travail, loin des 3 premiers morceaux habituels et du “ça va pas être possible” si fréquent ailleurs…

La soirée n’est pas fini pour autant, les 4 jeunes de MISS AMERICA nous accompagnent vers la sortie.. Avec une énergie débordante, une voix rauque à souhait, une bassiste qui saute dans tous les coins, une batteuse qui tape fort et un guitariste qui connait parfaitement les accords bien rock de leur set, c’est une petite pépite qui finit de nous éclabousser en ce jeudi soir au pays savoyard…

Pour le moment le festival tient toutes ses promesses, il me tarde de vivre la suite et de vous la faire partager !

Report et photos : Marc Oséphius

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