Quelques mots simples, quelques notes délicates, peu importe le reste, la faiblesse des raisonnements et la force des images, il suffit de peu à Hemaihin pour dire ce que son cœur ressent, ces quelques émotions qu’il a retenues et qu’il peut désormais lâcher. Parce que « c’était toi » dit-il à cette non inconnue qui fit battre son coeur et, peut-être bien, lui est désormais comme une étrangère. Il y a ces gestes oubliés ou espérés, ces douleurs qui reviennent à la simple vue de l’autre, et ces idées qui se bousculent de manière viscérales. Alors, il couche tout cela sur le papier blanc de son inspiration et nous offre un morceau sensible et tendre, fort et plein d’émotion, un instantané humaine en somme.