Toujours garder son âme d’enfant, toujours croire en ses rêves et foncer sans se retourner jusqu’à ce qu’ils se réalisent, laisser la passion prendre le pas sur les doutes, sur la peur, sur ces uns et ces autres qui n’y croient pas ou pas assez, se dire encore et toujours que la scène est cet espace de vie que rien en remplace, que rien ne peut supplanter. Quelques notes glanées au fil du temps pour se nourrir et petit à petit dessiner un parcours qui va porter aux nues, quelques mots qui viennent tout balayer et permettent au gamin de jouer, même une fois l’enfance évaporée, le rôle de sa vie. Les étoiles dans les yeux et cet oiseau tout juste sorti du nid malgré les années qui s’assemblent, c’est Hervé Merkel qui nous en parle si bien, lui qui a su cultiver cette émotion à fleur de peau que l’on ne ressent que lorsque l’on est sur scène, lui qui a su garder le feu sacré de l’enfance et ses balbutiements aux scènes plus ou moins grandes que l’on hante lorsque l’on fait partie de ce petit monde qu’est le « Spectacle vivant ». Entre émotion et souvenirs, il nous entraîne dans une virée à la poursuite de cet enfant intérieur aux rêves merveilleux qui a su faire de ceux-ci une réalité et peut se retourner un instant pour contempler le chemin parcouru, souriant à la vie et riant en déployant ses ailes de strass et paillettes. A tous ceux qui ont su cultiver cette part d’enfance, entrez donc dans le spectacle d’Hervé Merkel et valsez vers vos rêves les plus fous, ils ne peuvent que devenir réalité…