« Le monde d’avant » c’était comment déjà ?… Est-ce qu’on pouvait vraiment rire, chanter, se prendre dans les bras, s’embrasser fougueusement, danser, sans penser à rien si ce n’est à se perdre dans l’instant présent ?… Toi qui te souviens de ce temps-là, raconte-nous comment c’était, comment on faisait pour aller à toute vitesse sans jamais, ou presque, se prendre un mur, comment on pouvait se fondre les uns dans les autres sans regret, sans remord !… Oui, toi qui a connu cette période que tout le monde semble avoir oublié en quelques mois, dis-nous ce qui a bien pu aller de travers pour que l’on arrête de se regarder avec amour ou amitié, pour que la tristesse, la méfiance et la peur envahissent nos yeux, nos cœurs… Fort heureusement, il y a encore des poètes comme ceux de la Punkaravane qui, eux, ont encore cette envie de revenir en arrière, de crier aux amours, aux luttes, aux plaisirs, des artistes qui se disent qu’un petit air de cumbia, une petite mélodie portant des mots simples qui font sens, valent mieux que cent discours alarmistes pour mettre du baume sur le cœur des gens. Alors, avec eux, on oublie plus, on oublie pas, et on se remet dans le bon sens pour récupérer nos vies du monde d’avant !