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Etre anonyme ou non, faiseur de roi ou simple croix sur la route, après rongé son frein pendant de longues semaines, il est plus que temps de couper court les cheveux longs de l’ennui et ouvrir grand la cage en verre de nos envies, il est enfin venu le moment du « retour à l’anormal », la saison des amours qui ne durent que le temps de nos pulsions animales. Déboussolés que nous sommes, même si nous nous sentons presque normaux, il nous faut un guide, un repère, pour espérer nous sortir de cette sortie de route générale, pour nous aider, alors que le nuit s’enfuit, à retrouver notre part animale et renforcer toutes ces coutures intérieures qui constituent l’essence même de nos êtres imparfaits. Et qui de mieux pour ce faire que L’Être Anonyme qui nous offre son aide en mettant dans nos oreilles une petite mélodie ironique que l’on croirait sortie d’un autre siècle, trait d’union improbable entre nos désirs d’aujourd’hui et nos pensées suspendues à notre passé à repriser.
