Ô toi Makja qui sait si bien mettre en musiques ces mots qui nous servent de boussole dans ce monde un peu fou, donne-nous des ailes pour que nous puissions à notre tour nous envoler, partir loin à la recherche des pulsations vitales capables de combler nos vides existences, casser les assignations que l’on nous a imposés pour suivre nos propres chemins, nos propres envies. Donne-nous des ailes pour que nous sautions au-dessus des grillages rouillés de nos quotidiens asservis pour partir le plus loin possible, bien au-delà des nuages sombres de nos quotidiens évanouis, et, pourquoi pas, en espérant ne jamais pouvoir répondre à la question de savoir « où s’arrête le ciel ? », promesse toujours tenue d’un éternel voyage enrichissant, d’une soif continuelle de rencontres et de partages. Quelques mots sensibles, une mélodie frissonnante et une voix qui nous prend par la main pour disperser tous ces nuages qui bouchent notre vue, rien de plus, rien de moins, le parfait équilibre pour ouvrir le chemin vers ces cieux qui ne devraient pas avoir à se mériter, quelques notes sensibles pour à jamais faire de notre ciel un champ de tous les possibles. Et si jamais nous ne pouvions oublier que nous ne sommes que des humains, il y aura toujours la musique de Makja pour nous aider à bouger de notre torpeur et, les yeux grand ouverts, nous permettre de nous envoler dans ce ciel immense à la recherche de nos destins étourdis…