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Parfois l’horizon semble se colorer d’incertaines et improbables teintes, images étranges que l’on dirait sorties d’un trip halluciné, extatique descente post rodéo intérieur, catharsis d’un parcours à l’envers qui nous fait perdre des amis, des connaissances, des amours. Alors, on traine, comme Mon Doux Saigneur, son ennui et sa déprime sur de mornes plaines vides de tout être humain, où la dissonance vient ici ou là perturber nos sens pour mieux envahir notre cerveau fatigué par tant heurts successifs, où même “l’eau” salvatrice peine à laver nos peines et nos errances, ne trouvant d’autres échappatoire que d’augmenter la réalité en la peignant aux couleurs d’un automne rougeoyant. Seulement à ce moment-là, on peut se lover dans une mélodie servant de béquille, entre joie douce et déséquilibre psychotique, une musique qui va nous prendre par la main et nous entraîner en toute sécurité dans cette hypnotique plongée dans le lac de nos névroses. Suivez le guide…
