Parce que c’est « nous », parce que c’est elle, parce que c’est ils et je, parce qu’il est bon de temps à autres de dire à ceux que l’on aime, d’amour ou d’amitié, ce que l’on ressent, parce qu’il suffit d’une petite mélodie toute simple à la guitare délicat soutien d’une voix qui nous susurre joliment des mots qui unissent, qui rassemblent, qui disent la beauté de cet autre qui nous ressemble ou pas, de cet autre avec qui l’on est lié du début à la fin. Parce qu’il suffit de quelques volutes mélodiques, celles de Naëli, pour se rappeler tout ce que des amis peuvent partager, des rires et des larmes, des sourires et des peurs, de la douceur ou du chaos, des tempêtes et de la tendresse, des défauts et de l’oubli, des petits riens qui font un grand tout, ce centre de gravité où l’on finit toujours par revenir, malgré le temps qui passe, malgré les aléas et les tracas du quotidien. On ne saurait trouver mieux pour célébrer l’amitié en ces temps où ce sont plutôt les clivages qui ont le dessus !