K.O… Parfois la vie vous met à terre en quelques secondes, quelques minutes, jetant à la poubelle des mois ou des années de bonheur, nous laissant l’électrocardiogramme plat, le cerveau en erreur 404, l’avenir en mode fou. Peu importe que l’on soit anonyme ou reconnu, la douleur est la même, l’absence aussi cruelle. Alors pour guérir de ce mal de l’autre, on peut tourner la page sans un regard en arrière, sombrer dans des paradis artificiels destructeurs, ou se servir des mots, comme Hoshi le fait si bien ici avec des mots aussi forts que sincères, aussi crus qu’universels, pour poser la question dont on a pas forcément envie de connaître la réponse.
Lui demander, dans un océan d’incompréhension, est-ce que “tu vas me quitter encore longtemps ?”, est-ce que tu vas plonger dans une piscine de remords, est-ce que tu vas un jour te rendre compte que tu as tout foutu en l’air pour une sorcière ?… Lui demander tout cela pour essayer de se relever du K.O, pour tenter de trouver le médicament qui soignera l’indicible douleur, pour se reconstruire et aller de l’avant en quittant le mauvais rêve.
Et tant pis si ça ne passe pas, car au détour d’une vie à cent à l’heure il y aura toujours un après, une rencontre, une passion, un nouveau chapitre à écrire à deux…