Parfois, au détour d’une idée saugrenue, d’un ras-le-bol généralisé ou d’envies que l’on arrive pas à canaliser, on se dit qu’aller voir « ailleurs » ne serait pas une mauvaise idée. Dire au revoir aux amis trop pesants, aux contraintes sociales sclérosantes, éteindre le téléphone et tracer pour enfin imaginer l’avenir sans subir, se casser pour voir autre chose, pour aller de l’avant et ne plus perdre de temps avec les problèmes des uns et des autres, les news dépressives. Orelsan en avait envie alors, le temps d’un film, “Yoroï », et d’un album qui s’y rattache, il s’est échappé du côté du Japon pour y vivre des aventures fantastiques et coucher sur le papier des sons qui remuent l’âme et des mots qui froissent les footballeurs susceptibles. Quand la musique répond au cinéma, et inversement, ça donne un titre qui file des frissons et donne, irrésistiblement, des envies d’ailleurs…








