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Comment ne pas rêver, lorsque l’horizon pour beaucoup se résume à quatre murs trop proches, trop permanents, trop habituels, à de grands espaces vierges de toute pollution, de tout microbe désirant ardemment nos empoisonner l’existence ?… Comment ne pas désirer se promener le long d’une plage ensoleillée, fût-elle des Côtes d’Armor (on plaisante, inutile de nous insulter, nous aimons toutes les plages, même les moins chaudes), barrée ici ou là par une dune rocheuse, longée paisiblement par des voiliers semblant tous d’accord pour danser devant nos yeux ébahis ?… Comment ne pas se remémorer, alors que le vide remplit nos vies assoupies, une enfance peuplée de sable et de châteaux du même nom, d’heures qui n’en finissaient plus de nous enivrer ?… Comment, dès lors, ne pas remercier Romann pour ces 4mn de dream-pop passées à se promener au-dessus de la plage de « Saint-Cast », douce fenêtre sur cet ailleurs qui nous fait tant rêver ces temps-ci. Il y a comme ça quelques petites douceurs qu’il fait bon ne pas se refuser lorsque le gros temps arrive et semble ne pas vouloir se dissiper rapidement, quelques invitations à envisager un été qui n’arrive pas assez vite que nous ne saurions refuser tant elles sont douces et agréables…
