Au comptoir de toutes les solitudes, là où se retrouvent toutes les âmes en peine, où les fous croisent les déprimés plus ou moins magnifiques, où tous les cœurs debouts qui jamais n’acceptent de plier peuvent trouver quelques instants d’amour parfait, Rozedale offre une main tendue, des bras ouverts et, sans se préoccuper des yeux vides au hasard ou des pleurs écrits sur les murs de vies fracassées, dit ces quelques mots simples, « ce soir, je t’aime »… En toute simplicité, aidé par la mots d’un Cali toujours aussi inspiré, porté par une guitare joliment rock qui va droit au but, Rozedale offre une petite pincée d’éternité à tous ceux qui se sont trouvés échoué un jour, et peu importe que, pour eux, la fin du monde soit toujours pour dans dix minutes, ce moment est si précieux qu’il efface toutes les questions, tous les doutes, toutes les peines pour ne laisser qu’un happy end…