Plus forts que les poings, les mots de Makja témoignent autant de sa colère que de son envie de faire bouger les choses…
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Dans la vie, il y a un temps pour tout, pour les chansons d’amour et celles qui racontent les petits riens de l’existence, pour les textes qui enveloppent et hypnotisent laissant rêveur ou étonné… et il y a ce moment crucial où les mots prennent les armes pour mieux se fighter avec notre réalité, histoire d’ouvrir une ou deux consciences en passant. Ces mots, qui claquent aux vents mauvais des petits et grands autocrates, ont besoin de passeurs, de porte-voix pour secouer ceux qui ont besoin de l’être. Pour Makja, c’est même plus qu’un « tempérament », c’est une évidence, une façon d’être, de vivre, de se sentir utile dans une société qui trop souvent se précipite tête la première vers les murs les plus épais. Révolutionnaire dans l’âme, sa poésie dit ces dérives du système que l’on ne peut que subir et ces galères trop dures à supporter, ces colères que le pouvoir réprime à grands coups de matraque, cet argent qui pourrit tout et toujours se tourne vers les mêmes. Alors, peut-être que ces quelques rimes ne changeront pas le monde, mais qui sait, elles arriveront peut-être à déciller un ou deux de ceux qui refusent obstinément de voir cette colère qui monte inexorablement et finira par tout détruire sur son passage !
Quelle est belle cette petite boule bleue lorsque les Marmottes la chantent…
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Qu’elle est belle notre petite boule bleue avec ce ciel bleu comme le cristal, cette nature qui sans cesse nous émerveille et ces petites fourmis qui, jour après jour, ont une fâcheuse tendance à faire n’importe quoi !… Qu’il est doux, envers et contre tout, de pouvoir la fouler en toute sérénité, qu’elle soit calme ou se déchaîne, qu’il est important, chacun à notre petit niveau, d’en prendre soin histoire de pouvoir la laisser dans un plutôt bon état aux générations suivantes !… Qu’il est toujours vital, comme le font ces petites Marmottes (que l’on connut précédemment sous le patronyme de Rage Against The Marmottes !) de nous rappeler encore et encore, avec à quel point nous sommes maîtres à bord de cette planète, à quel point nous choisissons, aujourd’hui comme demain, quel destin nous voulons lui donner. Et si on le fait au son de l’accordéon et de la fête, alors peut-être pourrons-nous dire à nos enfants : « tiens, c’est « ta planète », nous te la rendons en bon état, pour que tu t’y sentes bien et que chaque printemps que tu verras soit fleuri d’espoir » !
Collectif Team Peace adresse un beau message d’espoir à tous ceux qui connaissent la difficulté d’être « dys »…
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Des mots qui se fondent et se confondent, des lettres qui jouent les filles de l’air de rien, qui devant les yeux tourbillonnent et d’un coup font sens différent, des enfants qui souffrent et se perdent peu à peu dans un monde qui, parfois, feint de ne pas voir le problème, des adultes qui sourient en silence et se disent que tout n’est pas perdu, un handicap qu’on commence petit à petit à prendre en compte mais dont il est bon, de temps en temps, comme le fait si bien le Collectif Team Peace avec son titre « Dys », de rappeler le nom : dyslexie… et de ce prétendu défaut faire un flow qui parfaitement vient nous caresser et nous emporter, en roue libre à la poursuite de ces mots qui déraillent et se chamaillent, sensibles et joyeux. Et comme eux, faire de ce méli mélo de mots synonymes de maux une chanson qui nous offre une belle bouffée de positive vibration…
Et si vous alliez faire un petit tour dans l’Aveyron pour écouter de la musique ?
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Bon ok, on va pas tourner autour du pot, le pass sanitaire, ça saoûle et on n’a pas forcément envie d’aller se mettre un bâton dans le nez ou se faire faire un piquouze juste pour aller voir un concert !… Mais, parfois, cela en vaut la peine. Parce que, finalement, ceux que l’on « punit » en restant à la maison, ce sont les artistes et, surtout, celles et ceux qui se défoncent mois après mois pour faire vivre des événements par essence fragiles. Alors oui, il y a des festivals – de plus en plus d’ailleurs – qui appartiennent à de grands groupes financiers et qui n’ont absolument pas besoin de vous pour survivre (ceux-là vous pouvez les zapper, c’est ok pour nous… vous ne connaissez pas leurs noms ?… allez voir dans Google, vous les trouverez assez facilement… sinon promis, à la rentrée on vous fera un article dessus !) – mais il y a aussi une foultitude de petits et moyens festivals – on parle de taille, hein, pas de qualité ! – qui ont un besoin crucial de public pour exister. Rien que pour cela, s’il vous plaît, faites un petit effort, sélectionnez un événement pas trop loin de chez vous ou du lieu de vos vacances et soutenez le en y participant… D’avance pour eux, un énorme, un gigantesque, un stratosphérique merci…
Parmi ces gaulois réfractaires qui résistent envers et contre tout, pourquoi, si vous êtes dans le sud ou prévoyez d’y passer quelques jours début août, ne pas faire un petit saut dans l’Aveyron ?… Là, dans une petite bastide de 800 âmes, Sauveterre-de-Rouergue, une bande de doux dingues fait vivre la musique toute l’année, entre rock, reggae et, au cœur de l’été, des sonorités plus généralistes. Ainsi, entre le 5 et le 8 août prochain, ils ont concocté une Fête et Détours de la Lumière qui va faire résonner de bien belles mélodies dans un cadre intimiste et hautement chaleureux, doublement festif car imaginé comme un moment entre amis, sans prétention, sans coup de matraque comme ailleurs, presque à l’ancienne… Là, sur cette place pleine d’histoire, vous pourrez alors voir – sans avoir besoin d’écran géant puisque partout vous serez proches de la scène ! – et vibrer en compagnie d’Ayo, des Têtes Raides, d’Asaf Avidan, de Boulevard des Airs et bien d’autres, vous pourrez admirer le spectacle pyrotechnique de la Cie toulousaine La Machine, découvrirez les délires de la Boucherie Musicale ou goûterez aux saveurs locales grâce à un marché de producteurs artisanaux, et surtout, vous profiterez d’un moment totalement zen en plein milieu d’une période qui est tout sauf cela…
Donc, si vous n’avez pas encore bloqué des trucs hyper importants pour ce week-end là – et si vous l’avez fait, il est toujours temps d’annuler ! -, faites vous un joli cadeau tout en soutenant des acteurs qui en ont fort besoin par les temps qui courent et offrez-vous un, deux, trois, voire quatre jours dans le magnifique écrin de Sauveterre-de-Rouergue… En plus, vous verrez, la région est magnifique et vous pourrez, en bonus, prendre un bon bol d’air plus avant les concerts… Rendez-vous là-bas…
FÊTE ET DÉTOURS DE LA LUMIÈRE //// SAUVETERRE DE ROUERGUE (12) /// du 5 au 8 AOÛT 2021
infos et réservations : cliquez ici
Nika Leeflang jette de petits cailloux bien puissants dans la mare du rock noisy…
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S’il vous venait brusquement – et fort justement d’ailleurs – l’envie d’aller caboter en compagnie de Nika Leeflang, prenez vos précautions car le voyage risque d’être un tantinet agité. De prime abord, avec son air sage et son apparente douceur, on se dit que la mer va être calme, le ciel sans nuage et l’horizon totalement dégagé. Sauf que, sauf que le trip qu’elle nous propose est tout sauf une promenade délicate et ressemble plus à ces vieilles pierres qui roulent sous nos pieds de façon désordonnée en nous cassant gentiment les chevilles qu’à une belle ligne droite aseptisée. Une guitare qui gratte et nous entraîne vers des contrées noisy où, comme une entêtante rengaine, les riffs tranchent dans le vif de la monotonie et ouvrent la porte à une rythmique aussi puissante qu’hypnotique, une voix qui s’enroule autour de notre esprit, le cajolant pour mieux ensuite le bousculer, à la fois douce et sur le fil, que l’on sent prête à mordre au besoin, « Old Stones », histoire sans histoire, parenthèse intérieure au milieu du fracas d’une vie, la sienne, la nôtre, qui pourrait ou devrait être agitée, nous emmène sur des rivages trop peu explorés sous nos latitudes, zones de turbulences soniques qui secouent le corps et la tête pour mieux les contenter, loin, très loin de toute forme de banalité. Après « Broken Bones », Nika Leeflang nous offre donc un nouveau titre explosif, hautement addictif, qui sans nul doute présage d’un album – « Bad Sunday » sortie prévue le 5 février 2021 – qui va gentiment nous faire craquer la nuque et devrait tourner en boucle sur nos platines !
Notre petite sélection post-confinement parmi les sorties d’albums hebdomadaires…
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Allez hop, on s’y remet !… Première livraison post-confinement donc doucement on reprend les bonnes habitudes. On ouvre les fenêtres, on commence à fureter parmi tout – un tout qui commence à ressembler de nouveau à une semaine presque normale et qui, en prime nous offre une belle qualité !… – ce qui sort et on ouvre une oreille, puis deux, histoire de faire le plein de bonnes vibrations ou découvrir de nouveaux sons. En tout cas, après deux mois d’incertitude et de vidéos DIY, ça fait du bien de pouvoir faire comme si tout était normal et reprendre le cours habituel de nos vies… A commencer par notre petite plongée hebdomadaire dans le flot plus ou moins puissant des nouveautés albums… Faites-vous plaise…